Nouvelles

Wauquiez appelle à éviter un « blocage » pendant « des mois et des mois »

Laurent Wauquiez s’est exprimé aux côtés de Bruno Retailleau, lundi 22 juillet, au nom du groupe Droite Républicaine.

« On ne peut pas se permettre le luxe d’un blocage ». Ce lundi 22 juillet, Laurent Wauquiez, le député de la droite républicaine, s’exprimait depuis l’Assemblée pour évoquer le pacte législatif proposé par son groupe. Une liste de lois que le groupe de droite s’engagerait à voter, sans pour autant entrer dans un « pacte de gouvernement ».

« Nous avons une situation de crise avec un pays qui ne peut pas attendre », a déclaré Laurent Wauquiez aux côtés de Bruno Retailleau, pour justifier la nécessité d’un accord pour avancer.

Pouvoir d’achat, finances publiques, sécurité, immigration et fonctionnement des services publics sont les orientations que la formation de droite espère porter à l’Assemblée et au Sénat.

« Notre fonctionnement aujourd’hui, c’est d’être le parti politique qui œuvre pour apporter des réponses au lendemain d’une élection, et pas seulement pour faire des arbitrages entre les équilibres des partis politiques », a déclaré Laurent Wauquiez.

« Nous sommes le seul parti politique qui, au cours des deux dernières semaines, a travaillé pour mettre des propositions sur la table », a-t-il ajouté.

Pas de « chèque en blanc » ni de « coalition gouvernementale »

Dans son discours, Laurent Wauquiez a assuré qu’il s’adressait à tous les gouvernements « qui reprendront ce pacte législatif », sans toutefois préciser quel exécutif pourrait le conserver. Naturellement, tous les regards sont tournés vers le camp présidentiel d’Ensemble pour la République. Ils ne sont toutefois pas nommés.

Le pacte n’aurait toutefois pas valeur de « coalition gouvernementale ». Le député de Haute-Loire a voulu « couper court à toute forme de fantasme ou d’agitation » : « nous sommes indépendants et nous le resterons ». Après avoir critiqué le bilan d’Emmanuel Macron ces sept dernières années, il a assuré qu’il était « impensable » pour son groupe de « signer un chèque en blanc ».

Cette vision d’une alliance sans en être une est vivement dénoncée par Éric Ciotti, le président du parti Les Républicains, allié au Rassemblement national. Dans un message adressé aux adhérents à 15 heures ce lundi, il a fustigé « une alliance avec la Macronie ».

« Aujourd’hui les masques sont tombés ! Les dirigeants des Républicains qui critiquaient le plus violemment l’union de la droite, faite dans la lumière et devant les Français, ont noué une alliance dans l’ombre avec le parti de Macron », grommelle Éric Ciotti.

Les plus lus

Cammile Bussière

One of the most important things for me as a press writer is the technical news that changes our world day by day, so I write in this area of technology across many sites and I am.
Bouton retour en haut de la page