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Washington « rejette catégoriquement » les mandats d’arrêt contre Benjamin Netanyahu et l’ancien ministre israélien de la Défense

Les États-Unis « rejeter catégoriquement » la décision de la Cour pénale internationale d’émettre des mandats d’arrêt contre Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant, limogés du gouvernement début novembre, ont réagi jeudi 21 novembre un porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche. « Nous restons profondément préoccupés par l’empressement du procureur à demander des mandats d’arrêt et par les erreurs troublantes commises dans le processus qui a conduit à cette décision. »a-t-il ajouté, répétant que selon Washington « La CPI n’avait pas compétence légale dans cette affaire ». Suivez notre diffusion en direct.

Benyamin Netanyahu critique la décision de la CPI. Ces mandats d’arrêt ont été émis « pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre ». Le Premier ministre israélien a qualifié jeudi cette décision de« antisémite », se considérant victime d’un nouveau « Procès Dreyfus ». Yoav Gallant juge pour sa part que cette décision constitue une « dangereux précédent ». La CPI a « perdu toute légitimité » en émettant « ordonnances absurdes », de son côté a réagi le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar.

Un mandat d’arrêt contre le chef de la branche armée du Hamas. La CPI a également émis un mandat d’arrêt contre Mohammed Deif, dont l’armée israélienne a annoncé la mort en août, « pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre ». Le Hamas n’a pas commenté cette décision. En revanche, un membre du bureau politique a estimé que les mandats d’arrêt contre des dirigeants israéliens constituaient « un pas important vers la justice » mais qui « reste modeste et symbolique s’il n’est pas pleinement soutenu par tous les pays du monde ».

L’UE appelle à l’exécution des mandats d’arrêt. Le chef de la diplomatie européenne a affirmé que les mandats d’arrêt émis par la CPI doivent être « appliqué ». « Ce n’est pas une décision politique. C’est une décision d’un tribunal, d’une cour de justice, d’une cour de justice internationale. »a réagi Josep Borrell.

Grèves dans la banlieue sud de Beyrouth. De nouvelles frappes ont visé jeudi matin la banlieue sud de Beyrouth, fief du Hezbollah, peu après un appel à l’évacuation de l’armée israélienne, selon l’Agence nationale d’information libanaise. Elle a signalé trois grèves, dont une « très violent sur Haret Hreik »un quartier de cette zone, et a précisé qu’un bâtiment avait été détruit.

Hezbollah a déclaré avoir mené sept attaques dans une localité du sud du Liban. Le mouvement libanais annonce que ses combattants ont ciblé les forces israéliennes à Khiam et à proximité, notamment en utilisant de l’artillerie, des roquettes et des drones. L’agence de presse officielle ANI assure que « l’armée ennemie » était « faire exploser des maisons et des immeubles d’habitation lors de son incursion dans la localité ».

L’ONU réagit aux frappes sur Palmyre. Les frappes israéliennes qui ont frappé Palmyre, en Syrie, mercredi sont « probablement le plus meurtrier » ayant ciblé la Syrie jusqu’à présent, a déclaré jeudi un responsable de l’ONU. Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme, 79 combattants pro-iraniens ont été tués lors de ces frappes.

Des dizaines de morts dans la bande de Gaza. Les frappes israéliennes dans la bande de Gaza ont fait des dizaines de morts jeudi. LLa Défense civile a annoncé la mort de 22 personnes tuées dans la nuit par une frappe israélienne contre une maison de la ville de Gaza.

Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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