Dans un contexte de tensions croissantes au Moyen-Orient, les États-Unis ont lancé un avertissement sans équivoque à l’Iran, a déclaré un haut responsable américain cité par le quotidien américain. Wall Street JournalWashington a averti Téhéran que toute attaque majeure contre Israël aurait des conséquences dévastatrices pour l’économie iranienne et la stabilité du nouveau gouvernement.
L’avertissement, délivré directement ou par des intermédiaires, souligne le « risque extrêmement élevé d’escalade majeure » en cas de réponse iranienne significative contre Israël. Le message américain ne se veut pas une menace de représailles directes, mais plutôt un avertissement de la réponse potentiellement sévère d’Israël à une telle agression.
Ces déclarations interviennent dans un contexte politique délicat en Iran. Le président élu Masoud Pezeshkian aurait lui-même exprimé ses inquiétudes quant aux conséquences d’un conflit ouvert avec Israël. Selon des sources proches de l’opposition iranienne, Pezeshkian aurait même imploré le guide suprême Ali Khamenei de renoncer à toute attaque, craignant un impact désastreux sur son mandat à venir et sur la stabilité du pays. L’administration Biden, de son côté, redouble d’efforts diplomatiques pour empêcher une attaque iranienne, que ce soit directement ou par l’intermédiaire de ses alliés régionaux comme le Hezbollah. Ces efforts visent notamment à préserver les chances d’un accord sur Gaza, un enjeu crucial pour la stabilité régionale. Cependant, malgré ces initiatives, les services de renseignement américains semblent naviguer en eaux troubles. Contrairement à la période précédant l’attaque du 13 avril contre Israël, Washington affirme ne pas avoir d’indications claires sur l’ampleur ou le calendrier d’une éventuelle riposte iranienne. De plus, les intentions du Hezbollah restent floues, ajoutant une couche d’incertitude supplémentaire à une situation déjà volatile.
Cette escalade verbale s’inscrit dans un contexte régional extrêmement tendu, marqué par les récentes frappes attribuées à Israël sur le territoire syrien et l’élimination de hauts responsables du Hamas. Chaque action et réaction dans ce jeu d’échecs géopolitique risque de faire basculer la région dans un conflit ouvert aux conséquences imprévisibles. Alors que le monde retient son souffle, la communauté internationale reste en alerte, consciente que le moindre faux pas pourrait déclencher une confrontation dont les répercussions dépasseraient largement les frontières du Moyen-Orient. La diplomatie est plus que jamais sur le fil du rasoir, cherchant désespérément à désamorcer une situation qui semble échapper à tout contrôle.