Armin Papperger, PDG du fabricant d’armes Rheinmetall, à Düsseldorf, dans l’ouest de l’Allemagne, le 14 mars 2024 (AFP / Ina FASSBENDER)
Les États-Unis et l’Allemagne ont déjoué plus tôt cette année un complot attribué à la Russie visant à assassiner le PDG d’un important fabricant d’armes allemand fournissant des armes à l’Ukraine, a rapporté jeudi CNN.
Citant cinq responsables américains et occidentaux non identifiés, CNN a déclaré que Washington avait informé Berlin du projet d’assassinat du patron de Rheinmetall, Armin Papperger, et que ce dernier bénéficiait d’une protection des services de sécurité allemands.
Selon la chaîne, ce plan fait partie d’une série de projets russes découverts par les services de renseignement américains visant à tuer des cadres de l’industrie de défense européenne soutenant l’effort de guerre ukrainien contre la Russie.
Rheinmetall produit des obus d’artillerie de 155 mm et prévoit de commencer à fabriquer des véhicules blindés en Ukraine, selon CNN.
Cette information de la chaîne intervient en plein sommet de l’OTAN à Washington.
La ministre allemande des Affaires étrangères Annalena Baerbock a déclaré : « Au vu des dernières informations sur Rheinmetall, c’est ce que nous communiquons de plus en plus clairement ces derniers mois. La Russie mène une guerre d’agression hybride. »
« Avec des sabotages, des cyberattaques, avec des paralysies du GPS pour que les avions baltes ne puissent plus atterrir dans les pays voisins », a-t-elle ajouté.
« Nous avons vu qu’il y a eu des attaques contre des personnes sur le territoire européen. Nous avons vu qu’il y a eu des attaques contre des usines », a-t-elle poursuivi.
« Et cela montre une fois de plus que nous, Européens, devons nous protéger du mieux que nous pouvons et ne pas être naïfs », a-t-elle ajouté.
Un porte-parole du ministère allemand de l’Intérieur a refusé de commenter directement les informations de Rheinmetall, mais a déclaré que « le gouvernement allemand prend très au sérieux les menaces du régime russe ».
Le porte-parole de Rheinmetall, Oliver Hoffmann, a déclaré que l’entreprise n’était « pas en mesure de commenter les questions relatives à la sécurité de l’entreprise ».
« Les mesures nécessaires sont toujours prises en consultation avec les autorités de sécurité », a ajouté Hoffmann.
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