Le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, a qualifié de « honteuse » la demande du procureur de la Cour pénale internationale (CPI).
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Une décision « scandaleux« . Le président américain, Le principal allié d’Israël, a critiqué lundi 20 mai les mandats d’arrêt demandés par le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) contre des dirigeants israéliens dans un communiqué laconique.
Les accusations portées par le procureur contre le Premier ministre Benjamin Netanyahu et son ministre de la Défense Yoav Gallant s’inquiètent de plusieurs crimes de guerre présumés tel que « affamer délibérément des civils« , « homicide volontaire » Et « extermination et/ou meurtre« . « Je serai clair : quoi qu’insinue le procureur, il n’y a pas d’équivalence entre Israël et le Hamas, il n’y a pas de» a affirmé Joe Biden. Nous serons toujours aux côtés d’Israël contre les menaces qui pèsent sur sa sécurité« .
De son côté, le secrétaire d’État Antony Blinken a estimé que la demande du procureur «pourrait compromettre« Pourparlers de cessez-le-feu à Gaza. »Le Hamas est une organisation terroriste violente qui a commis le pire massacre de Juifs depuis l’Holocauste et qui tient toujours en otage des dizaines de personnes innocentes, dont des Américains.« , a-t-il ajouté. Par ailleurs, la CPI a « pas de juridiction » sur Israël, a poursuivi Antony Blinken. Ni Tel-Aviv ni Washington ne sont membres de la CPI.
Malgré ces critiques, les États-Unis continueront à «apporter (leur soutien à la CPI) concernant les crimes commis en Ukraine« , a souligné le chef du Pentagone Lloyd Austin. La Cour avait émis en 2023 un mandat d’arrêt contre le président russe Vladimir Poutine, accusé du crime de guerre d’expulsion illégale d’enfants ukrainiens.