Il y a quelques mois, nous pensions que nous perdions la sonde Voyage 1. Ce dernier, lancé en 1977, a traversé le système solaire passant près de Jupiter et Saturne avant de s’aventurer au-delà dans l’espace lointain.
Elle a réussi à quitter l’héliosphère (la zone d’influence du Soleil) pour explorer ce qui est encore plus loin, fournissant des données précieuses de ses instruments même si sa source d’énergie nucléaire par désintégration des échappements d’isotopes, forçant à éteindre les instruments après le autre.
Cette source d’information inestimable a presque interrompu plus de 24 milliards de kilomètres de la Terre lorsque la sonde Voyager 1 a commencé à errer, alignant des séries de 0 et 1 au lieu de ses rapports réguliers nécessitant 23 heures pour atteindre la terre.
25 milliards de kilomètres et ce n’est pas fini
Après de nombreux efforts et l’identification d’une zone de mémoire corrompue, les scientifiques JPL (Jet Propulsion Laboratory) ont pu restaurer les communications avec la sonde.
Elle continue donc son voyage où aucun objet artificiel n’a encore mis le bout de ses antennes et continuera, si tout se passe bien, jusqu’à ce que sa réserve d’énergie soit épuisée.
Dans cette distance continue, Voyager vient de traverser un nouveau capuchon symbolique: il est maintenant à plus de 25 milliards de kilomètres de la terreSelon les données de la NASA Suivi, à une jolie vitesse d’environ 61 000 km / h.
Cette distance à la terre varie quelque peu en raison de sa rotation autour du soleil. Comparé à ce dernier, un point fixe, la sonde Voyager 1 est située à une distance de 24,8 milliards de kilomètres et il sera nécessaire d’attendre le printemps pour atteindre 25 milliards de kilomètres.
Voyager 2 pas loin derrière
Il atteindra ensuite l’équivalent d’une journée légère (distance parcourue par la lumière en 24 heures terrestres), soit 25,9 milliards d’environ kilomètres, en 2027, l’année du cinquantième anniversaire de son lancement.
Derrière, la sonde Voyage 2 est également au-delà de l’héliosphère et s’approche à 21 milliards de kilomètres de la terre et à 20,6 milliards de kilomètres du soleil.
Pour elle, il était également nécessaire d’éteindre un instrument scientifique afin de préserver sa réserve d’énergie, l’idée étant de pouvoir conserver au moins un instrument actif jusqu’aux années 2030.