Après le témoignage de Stormy Daniels mardi à New York, les avocats de Donald Trump sont montés au créneau pour discréditer les propos de l’ancienne actrice porno. « Tu voulais gagner de l’argent ? « , » Vous vouliez gagner plus d’argent, n’est-ce pas ? », a insisté Susan Necheles, l’avocate de l’ancien président lors de son contre-interrogatoire, décrivant son interlocutrice comme une femme avide d’argent. Si Donald Trump a toujours nié avoir eu une relation sexuelle avec elle, l’un des aspects de l’affaire réside dans les 130 000 dollars versés à Stormy Daniels par l’ex-avocat de Donald Trump, Michael Cohen, pour acheter son silence d’ici 2016.
La défense de Donald Trump fait tout pour mettre à mal le témoignage de Stromy Daniels. Entendue pendant cinq heures mardi, l’actrice et réalisatrice a livré un récit sans filtre de sa rencontre et de la relation sexuelle qu’elle affirme avoir eue en 2006.
Stormy Daniels : une femme corrompue
Lors de leur contre-interrogatoire, les avocats de Donald Trump n’ont donc pas hésité à affirmer que Stormy Daniels souhaitait gagner beaucoup d’argent en utilisant cette relation pour faire pression sur le candidat Donald Trump. « Vous avez menacé de nuire politiquement au président s’il ne vous donnait pas d’argent pour cette histoire ? » », a insisté Susan Necheles. Stormy Daniels ne s’est pas laissé abattre, affirmant qu’elle « avait choisi la sécurité ». « La meilleure solution était de protéger mon histoire par une trace écrite, afin que ma famille ne soit pas en danger », a-t-elle assuré à la barre.
Pour Susan Necheles, l’ancienne star du porno n’est pas du tout crédible. « Vous avez également joué et réalisé plus de 150 films pornographiques (…) vous avez donc beaucoup d’expérience dans l’art de concrétiser de fausses relations sexuelles », lui a-t-elle dit. « Je n’avais pas besoin d’écrire celui-là », a répondu l’actrice. Outre les attaques sur les motivations de Stormy Daniels, la défense a dénoncé une déclaration indigne et « extrêmement préjudiciable » pour le candidat à l’élection présidentielle de 2024. A ce sujet, le juge Juan Merchan a estimé que certaines parties du témoignage auraient pu « rester silencieuses ».