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« Vous voulez qu’on sorte les cordes ou quoi ? », a déclaré Franck Azéma, manager de Perpignan, après la défaite contre Castres

Franck Azéma, entraîneur de Perpignan : « C’est frustrant de ne rien ramener, car on est dans le match à la mi-temps. Puis, dès le début de la deuxième mi-temps, on est présent dans l’engagement et on marque (62e), sauf que ce n’est pas accordé. C’est la troisième fois en trois week-ends qu’on se voit refuser un essai. Le problème, c’est qu’on ne va pas passer les 40 points à toutes les équipes, donc chaque point compte. Et là, c’est rageant de travailler, de faire des efforts et de ne pas être payé. J’ai vu les images à l’écran. On va toujours trouver quelque chose sur une action comme ça. C’est peut-être le hasard qui fait que ça tombe toujours sur nous. Il faut l’espérer. Apparemment, sur une saison, ça s’équilibre, donc j’espère que ça va basculer fortement en notre faveur. Il faut persévérer, être constant du début à la fin. On n’a pas été assez constant jusqu’à aujourd’hui. »

« On a la chance de vivre de notre passion et de pouvoir rejouer la semaine prochaine. C’est plutôt un plaisir. »

Franck Azéma, entraîneur de Perpignan

A Bayonne, on a été pendant soixante-seize minutes. Ici, pareil. En termes d’engagement, on a retrouvé une certaine dynamique, mais bien sûr, il reste encore beaucoup de choses à régler. C’est plus facile de contrôler notre jeu quand on y met de l’engagement. Il y a encore des lacunes, c’est évident, mais on peut s’appuyer sur cet engagement, on peut avancer. Sans ça, c’est voué à l’échec. On avait aussi mal commencé la saison l’an dernier, mais on sait très bien qu’il n’y a pas deux saisons identiques. Rien ne dit que ce qu’on a fait la saison dernière, en revenant très fort, on le fera encore cette année. Il faut être vigilant, car trois défaites, c’est lourd. Aujourd’hui, on est dernier. On ne peut pas dire « Ce n’est pas grave, on va se rattraper ». Pour récupérer, il faut gagner des matchs, et pour gagner des matchs, il faut s’améliorer dans plein de domaines. S’il y a de la panique ? Non, on n’en est qu’au 3e jour. Vous voulez qu’on sorte les ficelles ou quoi ? On a la chance de vivre de notre passion et de pouvoir rejouer la semaine prochaine. C’est plus un plaisir.

Jeremy Davidson, entraîneur de Castres : « En première mi-temps, c’était difficile car il y avait beaucoup de vent. Dès qu’il y avait une faute dans notre camp, c’était trois points pour eux. Heureusement, on a réussi à marquer et à revenir dans le match (10-12) juste avant la mi-temps. Cela nous a donné un supplément de confiance et d’énergie pour bien aborder la deuxième mi-temps, même si on n’a pas très bien utilisé notre jeu au pied au début. On savait qu’avec le vent on pouvait mettre la pression sur Perpignan et marquer.

« Nos finisseurs ont apporté beaucoup d’énergie »

Jeremy Davidson, manager de Castres

C’est ce qui s’est passé. On a fait le boulot, on a travaillé pour marquer, on a fait une très bonne conquête, on a été assez disciplinés et plutôt dominants en mêlée. C’est positif car c’était une équipe de Perpignan très forte en face, très dense, bien positionnée en défense. Nos finisseurs ont aussi apporté beaucoup d’énergie, ce qui nous a permis de terminer avec le point de bonus offensif. Tous les gars ont fait de bonnes entrées. C’était un gros match, c’était très très percutant. Le seul point négatif qu’on peut relever, c’est qu’on a passé beaucoup de temps dans leurs 22m et qu’il faut être plus efficace. Quand on a de longues périodes dans la zone de score, il faut capitaliser.

Cammile Bussière

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