Vous avez 15 minutes pour vous asseoir, sinon votre place pourra vous être réattribuée

Cette nouvelle règle devrait permettre aux passagers montant à bord d’un train sans siège réservé de trouver une place.

Ne pas prendre place (ou au moins ne pas y laisser ses affaires) lors de l’embarquement dans un TGV ou un Intercités peut entraîner une mauvaise surprise.

En effet, une nouvelle règle récente impose aux voyageurs de prendre place dans les 15 minutes suivant le départ, a constaté l’association UFC Que Choisir ?

« L’absence de réclamation d’un siège réservé dans les 15 minutes suivant le départ du train de la gare indiquée sur le billet peut entraîner la perte de la réservation du siège réservé et, plus généralement, de tout siège », peut-on lire dans une mise à jour de septembre des CGV (Conditions Générales de Vente).

Si votre siège est vacant durant cette période, par exemple si vous avez décidé d’aller prendre un café dans la voiture-bar, il peut potentiellement être réattribué à un autre passager.

Il ne s’agit pas de « piéger les clients »

Contactée par l’association, SNCF Voyageurs justifie cette règle qui résulterait d’un règlement européen de 2021. Elle doit surtout permettre aux voyageurs sans siège réservé de pouvoir s’asseoir si des places sont libres (ou considérées comme telles).

Pour l’opérateur, il s’agit en fait de « faciliter le remplacement des clients à bord en cas d’absence d’un passager ».

Ces voyageurs sans siège réservé ne sont pas nombreux mais le cas se présente parfois, il peut s’agir de personnes qui ont raté leur correspondance, ou leur train et qui ont embarqué sur le suivant… Au lieu de les faire voyager debout ou sur les strapontins, l’idée est donc de pouvoir leur trouver une place.

Il ne s’agit donc pas de « prendre les clients en défaut mais de trouver des solutions dans des situations particulières/exceptionnelles (et) si, finalement, le voyageur (qui n’a pas pris place dans le délai imparti, NDLR) se présente, la tête du train est là pour trouver une solution à cette situation », souligne SNCF Voyageurs.

De plus, objectivement, très peu de passagers ne s’assoient pas immédiatement après l’embarquement, quitte à laisser leurs affaires sur le siège avant de se rendre au wagon-bar, par exemple.