Nous savons que le taux de prélèvements obligatoires en France est l’un des plus élevés des 38 pays de l’OCDE et bien supérieur à la moyenne de ces pays.
On sait moins qu’après redistribution, les inégalités de revenus en France, qu’elles soient mesurées par l’indice de Gini, par le rapport entre le revenu des 10 % les plus riches et celui des 10 % les moins riches ou par le taux de pauvreté relative, n’ont pas évolué ou peu évolué au cours des vingt dernières années, contrairement à ce que disent certains. Et qu’elles sont parmi les plus faibles d’Europe et du monde.