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« Vos actes ont causé des dégâts au magasin de 5,48 euros » : un employé d’Action licencié pour ne pas avoir payé un paquet de mini-saucisses

« Vos actes ont causé des dégâts au magasin de 5,48 euros » : un employé d’Action licencié pour ne pas avoir payé un paquet de mini-saucisses

l’essentiel
Un directeur adjoint d’Action a été licencié en mars dernier pour avoir oublié de payer l’achat d’un paquet de mini-saucisses mangé au magasin pendant son quart de travail. Il conteste son licenciement au vu du préjudice subi par la marque.

Ludovic, 54 ans, a reçu la lettre de sa direction comme un coup de poing. Le 26 mars, ce directeur adjoint du magasin Action de Nogent-sur-Oise, dans les Hauts-de-France, a appris son licenciement pour « motif réel et sérieux ». La raison ? Le non-paiement d’un paquet de mini-saucisses consommé au magasin par cet employé qui travaillait pour l’enseigne depuis huit ans.

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L’histoire a été révélée par nos confrères de Humanité le 18 avril, relayé par le journal Le Parisien ce mardi 7 mai. Dans les colonnes du quotidien francilien, l’ancien salarié raconte avoir eu « un peu faim » lors de son service par une journée sans histoire de février. « J’ai pris une boîte de conserve, un paquet de gâteaux et des mini-saucisses sur l’étagère, et je suis allé à mon bureau pour les manger. »

Procès

Ludovic prévoyait de régler ses achats plus tard en fin de journée. Il a oublié, ne l’a fait que le lundi suivant, sans compter le paquet de mini-saucisses d’un montant de 5,48 euros. Entre-temps, un agent de sécurité du magasin avait déjà alerté la direction. La procédure exige que tout achat de nourriture par un salarié soit payé avant d’être consommé. Ludovic reconnaît son erreur, mais estime son licenciement disproportionné au préjudice subi.

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Selon Le Parisien, l’enseigne refuse de faire tout commentaire, mais un responsable régional aurait indiqué que Ludovic avait « un dossier » derrière lui. Le rachat du forfait impayé ne serait donc pas le seul motif de licenciement, mais c’est le seul qui figure dans le courrier reçu par l’ancien directeur adjoint. D’où le lancement par Ludovic d’une procédure judiciaire contre son ex-employeur.

Quelle que soit l’issue, l’homme de 54 ans mettra un terme aux affaires et se réorientera.

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