Von der Leyen a besoin de 361 voix pour conserver son poste. Bonne chance avec ça. – POLITIQUE
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Von der Leyen a besoin de 361 voix pour conserver son poste. Bonne chance avec ça. – POLITIQUE

Von der Leyen a besoin de 361 voix pour conserver son poste.  Bonne chance avec ça.  – POLITIQUE
Von der Leyen courtise assidûment le Premier ministre italien Meloni | Andreas Solaro/AFP via Getty Images

Si von der Leyen abandonne tout espoir de recevoir le soutien du groupe ECR, elle aura besoin du soutien non seulement de Renew et du S&D, mais aussi des Verts, pour combler le déficit. Avec les Verts dans la liste, la base de soutien projetée pour von der Leyen serait de 432 voix – plus que suffisant pour franchir le seuil, même en tenant compte d’un taux d’attrition considérable.

Mais rien n’est moins prévisible que le type de soutien qu’elle peut attendre des Verts, qui n’ont pas soutenu von der Leyen de manière systémique en 2019. S’adressant à POLITICO, le député vert allemand Daniel Freund a souligné que les Verts avaient travaillé en étroite collaboration avec von der Leyen. der Leyen tout au long de son mandat et pourrait encore offrir son soutien à sa réélection, même si un tel soutien viendrait en échange d’une « liste de revendications ».

« La question est : qu’obtiendrons-nous si nous concluons un accord pour travailler avec elle ? Il a demandé. « En tant que Verts, nous avons une longue liste de revendications sur des choses que nous aimerions changer. »

« Si nous poursuivons le Green Deal, l’État de droit, si tel est son programme, je prédis que c’est quelque chose que les Verts peuvent mettre en œuvre », a-t-il ajouté.

Pourtant, ces mêmes engagements des Verts pourraient s’avérer toxiques pour le soutien de von der Leyen parmi les conservateurs, qui se sont spécifiquement rebellés contre les aspects clés du Green Deal au cours de la dernière année de son mandat, à savoir l’élimination progressive du moteur à combustion et une loi sur la restauration de la nature.

Pour ajouter à l’incertitude, von der Leyen devra probablement conclure de tels accords dans le cadre d’une course folle aux négociations qui suivront les réunions du Conseil européen de fin juin. Plusieurs groupes politiques font pression pour que la confirmation du prochain président de la Commission ait lieu en juillet, lors de la dernière session plénière avant les vacances d’été – ce qui lui laisse une fenêtre extrêmement étroite pour construire un accord de coalition potentiellement très complexe entre Renew, S&D, le Le PPE et les Verts.

Alors que d’autres factions ont fait pression pour que l’accord soit conclu en juillet, Freund s’est montré ouvert à prolonger le délai jusqu’en septembre – ce que le président du parti PPE, Manfred Weber, a également réclamé. Plus de temps pourrait donner à von der Leyen une certaine marge de manœuvre pour éviter une humiliation au Parlement.

« Von der Leyen ne prend pas de risques », a ajouté Freund. « Elle ne voudra pas abandonner le chemin de la honte du Parlement. »

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