Depuis plusieurs mois, le Canada est confronté à une crise du logement, avec peu de logements disponibles et des prix qui explosent. Lors d’une conférence de presse à Halifax (Nouvelle-Écosse), le 2 avril, le premier ministre Justin Trudeau est revenu sur cette crise, et a pointé du doigt les politiques migratoires mises en œuvre dans le pays, a indiqué Le Journal de Montréal. Selon le leader canadien, l’immigration temporaire a atteint un rythme « beaucoup plus que ce que le Canada a pu absorber. »
Justin Trudeau a affirmé que la mesure mise en place par son gouvernement d’une immigration permanente à 500 000 personnes par an d’ici 2025, puis plafonnée par la suite, restait essentielle pour le « une croissance nécessaire » long terme du Canada. Il a néanmoins admis que le pays avait connu « une augmentation massive de l’immigration temporaire, qu’il s’agisse de travailleurs étrangers temporaires ou d’étudiants étrangers ». Ainsi, le Premier ministre a en quelque sorte fait marche arrière en parlant désormais d’un « une approche responsable (…) en limitant un peu plus l’immigration temporaire, qui est source de tant de pressions dans nos communautés. »
Si l’immigration temporaire est majoritairement composée de travailleurs étrangers et d’étudiants internationaux, mais aussi de réfugiés, elle a explosé en quelques années. Selon le Premier ministre canadien, ils représentent désormais 7,5% de la population, contre 2% en 2017. Concernant les étudiants étrangers, le 22 janvier, le ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté, Marc Miller, avait annoncé la création d’un deux Le « plafond temporaire » d’un an sur les permis d’études pour les étudiants étrangers, fixé à environ 360 000 en 2024, soit une baisse de 35 % par rapport à l’année dernière, a indiqué Le monde.