Il est revenu les mains vides de sa tournée en Europe et personne ne lui en veut en Ukraine. Le président Volodymyr Zelensky s’est rendu dans les capitales en fin de semaine dernière : Londres, Paris et Rome dans la journée de jeudi, Berlin vendredi (après une visite au Saint-Siège dans la matinée). Ce marathon diplomatique devait se terminer samedi avec la réunion du groupe Ramstein, qui rassemble le soutien occidental à l’Ukraine, finalement reportée en l’absence de Joe Biden, qui a préféré rester aux Etats-Unis pour suivre l’ouragan. Milton.
Volodymyr Zelensky n’avait donc pas d’avancée significative à annoncer à la population sur les deux dossiers majeurs du moment, les frappes à longue portée sur le territoire russe et l’adhésion de l’Ukraine à l’Otan. Un coup pour rien ? Anatoly, un sexagénaire vivant à Soumy, tout près de la frontière avec la Russie, n’est pas de cet avis. « Zelensky travaille comme un fou », salue cet artisan qui constate en ce moment un soutien très fort au chef de l’Etat. «Le président Zelensky a décidé de ne pas attendre (malgré le report du sommet) et d’agir immédiatement. C’est une caractéristique de son style et de son tempérament », souligne le politologue Volodymyr Fesenko.
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