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Sven Hoppe / AFP
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, 15 février 2025.
INTERNATIONAL – « Si tu as vraiment besoin de quitter mon poste, je suis prêt pour ça. » C’est ce que le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré ce dimanche 23 février à la veille des trois années de l’invasion russe en Ukraine. Lors d’une conférence d’une conférence de presse, le directeur a déclaré qu’il était prêt à quitter la présidence » immédiatement « Mais sur une condition: cet Ukraine peut rejoindre l’OTAN.
Depuis le début de la guerre, la Russie a justifié son invasion par la menace supposée qui représente l’élargissement de l’OTAN, qu’elle perçoit comme une attaque directe contre sa sécurité. À ce jour, Moscou reste inflexible sur cette question et continue de s’opposer fermement à toute appartenance à l’Ukraine à l’alliance. Pour sa part, Kyiv persiste dans sa demande d’adhésion, le voyant comme un moyen crucial de garantir sa sécurité face à la Russie.
Volodymyr Zelensky a également exprimé l’espoir que la réunion prévue lundi avec des dirigeants de pays alliés, en particulier européen, marque un « Tournant » en guerre. Cette réunion survient à un moment où Kiev et ses partenaires cherchent à se mobiliser face au discours hostile de Donald Trump, qui a lancé des pourparlers avec la Russie pour un accord censé mettre fin au conflit.
« Progressions » pour un accord avec Trump
« Je souhaite à Trump une compréhension mutuelle »Ajout de Volodymyr Zelensky lors de sa conférence de presse ce dimanche. Le président ukrainien a ensuite exhorté les États-Unis à fournir des garanties de sécurité pour aider Kiev à se protéger d’une éventuelle nouvelle offensive russe, après une fin des hostilités.
À l’inverse, les États-Unis continuent de réclamer de Kiev un accès privilégié aux minerais stratégiques ukrainiens, en échange de l’aide payée depuis le début de l’invasion russe. « Nous demandons des terres rares et de l’huile, quoi que vous puissiez obtenir »a déclaré Donald Trump ce samedi. « J’essaie de récupérer l’argent ou de le sécuriser »Il a continué.
Les Ukrainiens ont jugé ce projet inacceptable pour la première fois, car il ne comprenait pas de garanties de sécurité future, ni ne promet de poursuivre l’aide militaire. Enfin, Volodymyr Zelensky a déclaré ce dimanche: « Nous progressons ». Le chef ukrainien a expliqué que les fonctionnaires des deux parties étaient en contact avec l’accord plus tôt au cours de la journée, ces informations ont été confirmées par Washington. « Je ne signerai pas quelque chose qui sera payé par dix générations d’Ukrainiens »Cependant, il a nuancé.
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