Grosse transformation en vue. A quatre ans de la date annoncée de son ouverture, la Cité des Imaginaires qui abritera le futur musée Jules Verne à Nantes a dévoilé ce jeudi ses premières images. Le projet architectural, sélectionné parmi plus de 160 autres, mettra comme prévu la transparence afin de transformer complètement le bâtiment Cap 44, situé en bord de Loire.
S’il avait été envisagé autrefois de le réduire de quelques étages d’un côté, l’ancien moulin à farine conserverait à terme ses dimensions imposantes mais aurait un aspect beaucoup plus accueillant, et surtout offrirait une grande variété d’usages.
Trois parties principales
Le bâtiment sera divisé en trois grandes parties : le jardin, la terre et le ciel. Et voici une autre surprise du projet, un espace vert sera aménagé au rez-de-chaussée, derrière de grandes baies vitrées, pour dévoiler ce qui a motivé la métropole à préserver le bâtiment controversé : les poteaux et poutres du premier béton armé de la célèbre Hennebique. structure.
« Ce jardin d’hiver sera un espace libre et ouvert à tous avec un café, des événements, des performances, etc. », explique Raphaël Saillard, architecte à l’ARS qui s’associe à l’agence néerlandaise Neutelings Riedijk Architects. Un espace qui fera écho à l’univers de Jules Verne. »
Un bâtiment « charnière »
Les « rez-de-chaussée » offriront comme prévu une médiathèque, un espace de diffusion, des bureaux, etc. mais surtout le grand musée Jules Verne (au 3e) et un lieu d’expositions temporaires, juste au-dessus. Au sommet, un toit terrasse, là encore accessible gratuitement aux visiteurs, offrira une vue à 360 degrés sur la ville, et évidemment sur la Loire.
« Ce sera un lieu de contemplation et de partage », assure Johanna Rolland, la présidente (PS) de Nantes Métropole qui confie être tombée amoureuse de cet aspect. Présentée comme un « élément charnière » entre le centre-ville et le quartier du Bas Chantenay en pleine transformation, la Cité des Imaginaires se situera également entre le Jardin Extraordinaire et le fleuve. La circulation automobile devrait également y être abandonnée, au profit de mobilités douces.
Le budget est toujours estimé à 50 millions d’euros, dont 38 pour les travaux eux-mêmes. Livraison espérée d’ici fin 2028, date non choisie au hasard puisqu’elle correspond au bicentenaire de la naissance de Jules Verne.