Sciences et technologies

Voici tout mon équipement de vélo pour un voyage à vélo de 120 km

Traverser les Pays de la Loire à vélo (électrique) pendant trois jours nécessite forcément un minimum d’équipement, tant au niveau des bagages que des vêtements et des appareils électroniques. Voici un aperçu complet de tout mon matériel emporté lors de cette escapade ligérienne.

La Loire à vélo
Source : Grégoire Huvelin – Frandroid

Série « La Loire à Vélo », épisode 2Après vous avoir raconté notre périple de trois jours en vélo électrique Moustache J, parlons de l’équipement – ​​bagages, vêtements et équipements technologiques – que nous avons emporté avec nous durant le voyage. L’idée est avant tout de vous donner un retour sur certains produits, et non de vous dire comment vous équiper.

Bagage

Qui dit cyclotourisme, dit forcément sacoches de vélo. Pour cette excursion, Moustache nous a fourni leur double sacoche Greg & Manu d’une généreuse capacité de 41 litres. C’était l’élément central de mon bagage, dans lequel j’ai pu ranger mes vêtements pour 3 jours, une paire de chaussures de rechange, une chaîne antivol, une enceinte, quelques outils de vélo et les imposants boîtiers des chargeurs de vélo. Bref, une capacité vraiment satisfaisante.

Le grand point fort de cette sacoche double est son étanchéité. Hasard du calendrier, notre première matinée de vélo s’est déroulée… sous une pluie torrentielle. Quoi de mieux pour mettre à l’épreuve le matériel de Moustache. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le niveau d’étanchéité est tout simplement excellent.

Lorsque certains de mes compagnons de voyage ont vu leur sac ou leur sac à dos se faire transpercer par la pluie, toutes mes affaires sont restées au sec malgré les intempéries. De plus, la fermeture zippée est parfaitement protégée grâce à l’aspect enroulable de la partie supérieure du sac. Bref, un sans faute sur ce point.

La Loire à vélo
Source : Grégoire Huvelin – Frandroid

Le système de fixation par clip est compatible avec les plateformes MIK et MIK HD, un standard très répandu dans l’industrie et surtout réputé pour sa praticité. Il a tout de même fallu un certain temps d’adaptation pour maîtriser parfaitement le sujet, notamment pour installer le sac puisqu’une petite manipulation subtile est nécessaire.

Le point faible de ce sac double est l’absence de bretelles pour le porter sur une épaule ou sur le dos. Il faut se contenter d’une simple poignée, ce qui le rend difficile à porter. Rappelons qu’il s’agit d’un sac double : la taille est donc grande, et le volume intérieur est généreux. Avec beaucoup d’affaires dedans, il devient très lourd.

Certes, voyager avec un sac à bout de bras était limité, mais il était tout de même présent. Ne serait-ce que pour rejoindre le parking à vélo d’un château jusqu’à son hall d’accueil, ou pour monter plusieurs étages pour rejoindre son logement.

Un matin, un léger faux mouvement lors du soulèvement de la double sacoche m’a fait souffrir d’une petite hernie discale, selon le diagnostic de deux amis médecins qui nous accompagnaient. Le reste du trajet a été légèrement contraignant.

Textiles et accessoires

Au contraire de Paris à Dieppe effectué en 2 jours en gravel électrique, j’ai opté ici pour une tenue cycliste moins « pointue ». J’ai donc investi dans un cuissard court et sans bretelles de la marque Van Rysel (Decathlon), nommé « Men’s Endurance Black Road Cycling Shorts » sur le site officiel de la marque française.

Son atout ? Ses poches latérales, très utiles pour y glisser son téléphone, ses clés ou ses cartes. Son prix : 40 euros. Ce bas a été associé à un haut également signé Van Rysel, le « maillot de cyclisme sur route manches courtes été noir RC100 », au prix de 20 euros. Son atout ? Un prix modeste, une poche zippée au dos associée à deux autres poches ouvertes. Pratique, pour pas cher.

Pour maximiser le confort de mes mains, je me suis appuyé sur les gants Velocis Dual Foam de Trek, dont les coussinets en gel et mousse à mémoire de forme contribuent à amortir les quelques vibrations émises par le guidon. J’ai également utilisé de simples baskets, qui ont bien fait l’affaire sur les trois jours. Je n’ai pas ressenti le besoin de porter des chaussures conçues pour le vélo.

La marque de lunettes IziPizi nous a également fourni une paire de Good Weather Night Blue, que j’ai portée tout au long du parcours. Large champ de vision, protection solaire très satisfaisante et légèreté : je n’ai rien à leur reprocher, c’était un plaisir de les avoir sur le bout du nez.

Dispositif technologique

Pour l’occasion, la célèbre marque Garmin nous a prêté le compteur GPS Garmin Edge 830, qui occupe le milieu de gamme de son catalogue. Pour en profiter pleinement et sans s’enliser, une petite préparation en amont s’impose : créer un itinéraire – depuis Strava dans notre cas -, synchroniser notre compte Strava avec le compteur Garmin et importer chaque itinéraire dans l’appareil.

Une fois cette étape réalisée, l’organisation de votre itinéraire est terminée : chaque matin avant de partir, il ne vous reste plus qu’à lancer votre parcours du jour en quelques clics et à suivre les indications GPS du compteur pour vous laisser guider. En pratique, cela fonctionne à merveille et les informations visuelles sont super simples à comprendre.

La Loire à vélo
Source : Grégoire Huvelin – Frandroid

De plus, le compteur émet un signal sonore à chaque changement de trajectoire ou d’infrastructure urbaine située sur votre trajet. Il faut un peu de temps pour s’y habituer au début (il peut être désactivé), mais c’est en fin de compte une excellente idée pour rester à l’affût et ne pas prendre la mauvaise direction.

Il n’y a qu’un seul bémol gênant à signaler. Lors d’une visite par exemple, il suffit d’appuyer sur le bouton physique « pause » pour suspendre l’activité, puis d’appuyer à nouveau dessus pour reprendre le trajet. Or, à cet instant précis, le compteur met un certain temps à resynchroniser le trajet.

Conséquences : plus aucune trace n’apparaissait à l’écran. A plusieurs reprises, nous avons dû repartir à l’aveugle sur au moins 100 mètres avant que le Garmin 830 ne nous remette sur la bonne voie. C’est assez embêtant en réalité.

Kiox 500 et support pour smartphone

Fourni avec le Moustache J que nous conduisons, le Kiox 500 est un petit régal pour les yeux. Son écran de 2,8 pouces est idéal pour consulter toutes les informations transmises par le système. Nous avons rédigé un dossier complet sur le Bosch Smart System – dans lequel nous abordons le cas des ordinateurs de bord Bosch.

GPS, puissance moyenne, cadence moyenne, calories brûlées, distance totale, distance de l’étape, temps de trajet, vitesse moyenne, vitesse maximale, vitesse actuelle, mode d’assistance, autonomie restante selon le mode, etc. : c’est un système complet, très complet, qui ravira les passionnés de données.

La Loire à vélo
Source : Grégoire Huvelin – Frandroid

Nous avons également testé le Smartphone Grip de Bosch, très utile pour afficher le mode Ride Screen de l’application Flow. Il s’agit en quelque sorte d’une extension du système directement depuis votre smartphone. Le gros plus : la recharge sans fil, qui permet de préserver de précieux pourcentages de batterie sur votre téléphone.

Série « La Loire à vélo »

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Jewel Beaujolie

I am a fashion designer in the past and I currently write in the fields of fashion, cosmetics, body care and women in general. I am interested in family matters and everything related to maternal, child and family health.
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