Voici pourquoi ce stratège russe des Islanders de New York voulait jouer pour Patrick Roy
Le Russe Maxim Tsyplakov était un joueur très convoité sur le marché des agents libres cet été, et il a finalement choisi les Islanders de New York, notamment pour jouer pour Patrick Roy.
C’est du moins ce qu’il a déclaré aux médias new-yorkais il y a une semaine, lors de l’ouverture du camp des recrues de l’équipe.
Tsyplakov, 25 ans, venait de connaître sa meilleure saison en carrière avec 47 points, dont 31 buts, en 65 matchs avec le Spartak Moscou de la Ligue continentale de hockey (KHL) lorsqu’il a décidé de faire le saut en Amérique du Nord en raison de l’intérêt suscité.
Et les Islanders n’étaient pas la seule équipe en course.
« Je ne me soucie pas de l’argent », a-t-il dit. « Je veux un prospect avec qui je peux jouer en avantage numérique, en infériorité numérique. C’est une bonne opportunité pour moi. J’ai une chance. Je veux jouer dans la ligue majeure et je veux travailler avec Patrick (Roy). »
Il devrait avoir cette chance. Tsyplakov s’entraîne avec les joueurs réguliers depuis le début du camp d’entraînement et a déjà son casier dans le vestiaire de l’équipe.
Mais ce qui a évidemment piqué notre curiosité, ce sont les raisons pour lesquelles il voulait travailler avec Roy.
Dans un anglais rudimentaire, il nous a expliqué que c’était à cause de la mentalité de l’entraîneur québécois.
« Il veut que nous soyons intelligents sur la glace, que nous utilisions notre tête. Que ce soit en patinant, en utilisant notre bâton ou notre corps. »
Un bon coup ?
Jusqu’à maintenant, les Islanders semblent fiers de leur transfert. Après avoir impressionné au camp des recrues, le grand ailier russe de 6’3″, 210 lb. a laissé une bonne impression à la direction de l’équipe depuis le début du camp d’entraînement.
« Je suis vraiment content. De ce que je vois, il est compétitif. C’est un bon patineur, il est fort. Du camp des recrues jusqu’à aujourd’hui, je suis très excité par ce que j’ai vu et j’ai hâte de le revoir dans les prochains jours », a mentionné Patrick Roy, jeudi, au terme de la première journée du camp d’entraînement des Islanders.
Puis, le lendemain, après l’avoir revu une deuxième fois, lors d’un match intra-équipe, il s’est à nouveau montré très élogieux.
« Ce que j’ai aimé, c’est qu’il joue calmement. Parfois, quand tu es jeune, tu te débarrasses rapidement de la rondelle pour être sûr de ne pas faire d’erreur. De son côté, il est calme, il garde la rondelle, patine bien. Tu vois que c’est un gros joueur qui est costaud et qui protège bien la rondelle. »
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