Voici où la nouvelle variante a été détectée et pourquoi elle est inquiétante
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Voici où la nouvelle variante a été détectée et pourquoi elle est inquiétante

Voici où la nouvelle variante a été détectée et pourquoi elle est inquiétante
Au total, 18 737 cas suspects ou confirmés de MPOX ont été signalés en Afrique depuis le début de l’année, dont 1 200 en une semaine.
GUERCHOM NDEBO / AFP Au total, 18 737 cas suspects ou confirmés de MPOX ont été signalés en Afrique depuis le début de l’année, dont 1 200 en une semaine.

GUERCHOM NDEBO / AFP

Au total, 18 737 cas suspects ou confirmés de MPOX ont été signalés en Afrique depuis le début de l’année, dont 1 200 en une semaine.

INTERNATIONAL – Va-t-il se propager à travers la planète ? Alors qu’une partie du continent africain est durement touchée par le mpox, autrefois appelé « variole du singe  » Ou  » variole du singe  » en anglais, la progression attendue de l’épidémie pousse l’OMS à tirer la sonnette d’alarme. Le système de santé français est lui-même « en état de vigilance maximale ».

La nouvelle souche du virus, plus virulente et mortelle que celle qui a provoqué l’épidémie de 2022, se propage de manière inquiétante et ne se limite plus au continent africain, où elle a été détectée pour la première fois. Avec son arrivée en Europe et en Asie, l’OMS a averti que d’autres cas importés de la nouvelle souche sont susceptibles d’être localisés « dans les prochains jours ».

Le virus se transmet de plusieurs manières, rendant sa propagation encore plus inquiétante : en cas de contact prolongé via des gouttelettes respiratoires, par contact direct avec une personne ou un animal infecté (plaies, sang, sperme, muqueuses…) ou indirectement via des objets contaminés. Le HuffPost fournit une mise à jour sur les régions du monde où des cas du sous-type clade 1b, la nouvelle souche de mpox, ont été identifiés.

· Afrique

Berceau du nouveau variant, la République démocratique du Congo a signalé pour la première fois des infections dans un camp de déplacés en septembre 2023. À ce jour, près de 16 700 cas et 570 décès ont été enregistrés cette année, selon le ministre de la Santé du pays. Depuis, le MPOX s’est propagé dans plusieurs pays voisins ou proches comme le Burundi, le Kenya, le Rwanda et l’Ouganda.

Le Burundi a par exemple enregistré 171 cas confirmés du virus Mpox, a annoncé le ministère de la Santé jeudi 22 août, après la découverte des premiers cas le mois dernier. Un responsable du ministère de la Santé a déclaré à la presse que le pays avait enregistré 171 cas confirmés du virus Mpox, a annoncé le ministère de la Santé jeudi 22 août, après la découverte des premiers cas le mois dernier.L’AFP a déclaré que «  la nouvelle variante » du virus qui se propage actuellement en RDC est également celui qui se propage au Burundi. « Jusqu’à présent, il n’y a eu aucun cas de décès dû au mpox au Burundi »a ajouté un porte-parole du ministère.

Le Nigeria a également fait état le 15 août d’une quarantaine de cas sur son sol depuis le début de l’année. L’épidémie de mpox a touché précisément 39 personnes sur 788 cas suspects, dans 33 Etats (sur 36) du pays le plus peuplé d’Afrique. Aucun décès n’a toutefois été enregistré à ce stade.

En Côte d’Ivoire, en Afrique de l’Ouest, 28 cas avaient été enregistrés au 20 août, dont un décès, selon l’Institut national d’hygiène publique. Alors que les premiers cas de mpox identifiés cette année en Côte d’Ivoire correspondaient à la souche de la précédente épidémie mondiale survenue en 2022, clade 2, « des analyses sont en cours » pour trouver les nouveaux cas.

· Asie

Alors que la Chine a déjà renforcé ses contrôles sur les personnes et les biens entrant sur son territoire pour une période de six mois, le continent asiatique n’est pas à l’abri du virus, identifié pour la première fois au Pakistan le 16 août. « Premier cas de MPOX confirmé au Pakistan, la personne infectée vient d’un pays du Golfe »a déclaré le porte-parole du ministère de la Santé, tout en précisant que la souche du virus n’avait pas encore été confirmée.

Premier cas confirmé cette année dans le pays, le patient pakistanais de 34 ans a été pris en charge. Lundi 19 août, les autorités ont annoncé que ce cas de MPOX n’était pas lié à la souche africaine, après avoir réalisé un séquençage génétique. « Le virus appartient au sous-type clade 2b »a annoncé le ministère pakistanais de la Santé dans un communiqué.

Comme le Pakistan, les Philippines ont également signalé un premier cas de MPOX à la mi-août, chez un homme de 33 ans. Mais les autorités ont annoncé le 21 août qu’il s’agissait de l’ancienne souche, moins dangereuse que le variant circulant actuellement en Afrique. Le patient est toujours en « confiné » Il est hospitalisé et n’a pas voyagé hors des Philippines, a déclaré le secrétaire philippin à la Santé, Teodoro Herbosa.

La Thaïlande a confirmé jeudi 22 août avoir détecté son premier cas chez un voyageur en provenance d’Afrique. Le département de contrôle des maladies a annoncé que le test de laboratoire effectué sur le patient, un Européen de 66 ans arrivé dans le royaume le 14 août, a confirmé qu’il était infecté par la nouvelle souche clade 1b.

« Nous surveillons 43 personnes qui ont été en contact étroit avec le patient et jusqu’à présent, elles n’ont présenté aucun symptôme, mais nous devons continuer à les surveiller pendant 21 jours. »ont déclaré les responsables de la santé. Toute personne voyageant en Thaïlande à partir de 42 ans « pays en danger » doivent s’enregistrer et subir un test à leur arrivée, a indiqué le ministère.

· Europe

Le 16 août, la France a annoncé par la voix de son Premier ministre démissionnaire que le système de santé avait été placé « en état d’alerte ». état d’alerte maximale » face au risque de voir l’épidémie apparaître en France métropolitaine.

Une mesure préventive alors qu’un peu plus tôt, la Suède annonçait la découverte d’un premier cas de clade 1b, une première en dehors du continent africain. Le patient a été infecté lors d’une visite à « la partie de l’Afrique où sévit une épidémie majeure de mpox clade 1 »selon l’Agence suédoise de santé publique.

Une preuve supplémentaire que la menace d’une épidémie de grande ampleur ne doit pas être sous-estimée. De nombreux facteurs, comme la présence d’un aéroport international dans la ville de Goma, en RDC, ou l’existence de nombreuses liaisons importantes entre les continents africain et européen font que « « Il est probable que d’autres cas importés de clade 1 soient enregistrés dans la région européenne dans les jours et les semaines à venir »L’OMS a logiquement prévenu.

Ce virus est également originaire du « Vieux Continent  » Découverte en 1958 au Danemark sur des singes élevés pour la recherche, celle qu’on appelait alors la « variole du singe » a ensuite été transmise à l’homme en 1970 sur le territoire qui constitue aujourd’hui la RDC.

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