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Voici les zones et quartiers à éviter à Majorque cet été

Majorque et les Baléares sont un véritable éden touristique. Sauf dans certaines zones vouées au tourisme de masse et à ses excès, surtout en été… Voici les zones à éviter, et celles à privilégier.

Banderoles, mégaphones et ambiance surchauffée : le 16 juin, 300 manifestants ont investi la crique idyllique de Caló des Moro, au sud de Majorque, pour protester contre le tourisme de masse. Avec 17 millions de visiteurs en 2023, l’archipel des Baléares a battu tous ses records de fréquentation l’an dernier.

Si Majorque, la plus grande île de l’archipel, cherche depuis plusieurs années déjà la bonne réponse à l’explosion du tourisme dont elle dépend pourtant cruellement, le phénomène s’est accéléré depuis la période post-covid. Résultat : une présence décuplée de touristes britanniques et allemands (et dans une moindre mesure, français et italiens) qui empêcheraient les locaux de profiter des trésors naturels de leur île.

Les joyaux des Baléares séduisent aussi bien au-delà de l’Europe… Depuis fin 2023, un vol direct relie Palma à New York, amenant des milliers de touristes américains sur l’île. Un afflux que vous remarquerez dès l’aéroport, qui regorge d’autocars touristiques en partance pour les stations balnéaires de la baie de Palma.

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Magaluf, bastion des Anglais

Située dans la baie de Palma, à une vingtaine de minutes de l’aéroport, la sulfureuse station balnéaire est à Majorque ce que la ville de San Antonio est à Ibiza. Repaire bétonné des jeunes fêtards venus d’outre-Manche, ce quartier de la commune de Calvia regorge de pubs et de boutiques bon marché. Si sa plage est agréable hors saison, ses rues bruyantes sont à éviter à tout prix en été, surtout le soir.

S’Arenal, bas de gamme

Délabré et pas franchement rassurant, le quartier de S’Arenal situé à la périphérie de Palma est à bannir de vos itinéraires. Pris d’assaut par les touristes britanniques et allemands dès le matin, sa plage étroite est bruyante, et son front de mer aux immeubles délabrés se limite à une série de boutiques de souvenirs bas de gamme.

Le bon plan pour l’été à Palma : pour une balade de fin de journée ou une glace artisanale sur une jolie marcheron prend plutôt la direction de Puerto Pollença au nord de l’île, Puerto Andratx ou Soller.

Santanyí, le repaire des Allemands

Changement de décor : situé au sud-est de l’île, Santanyí est un village pittoresque, pleinement représentatif de l’ADN majorquin au premier abord. Seul problème ? Entièrement reprise par la communauté allemande, la ville a perdu son identité catalane ; la langue de Goethe y est parlée presque exclusivement, au point que les menus des restaurants et les étals de son célèbre marché sont affichés uniquement en allemand.

L’alternative : Pollença, Arta ou Santa Maria del Cami, des villages authentiquement majorquins où les locaux se mêlent aux touristes de tous horizons.

Deia, trop parisienne

Puisqu’il n’y a rien de plus irritant que de rencontrer des touristes français à l’étranger, nous ne pouvions terminer sans vous parler de Deia, un village de poche au nord-ouest de l’île. Si ce refuge d’artistes de 15 kilomètres carrés et de moins de 700 habitants est agréable – quoique rapide – à visiter, il est (sur)peuplé de touristes parisiens issus des métiers de la mode et de la communication qui s’y précipitent par pur instinct grégaire.

Nous préférons :Valdemossa, Puigpunyent ou Banyalbufar, des villages nichés dans la Serra de Tramuntana, tout aussi photogéniques, le snobisme en moins.


En vidéo – En Grèce, les autorités luttent contre la privatisation illégale des plages.

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Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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