Voici les trois régions concernées

Lancée en 2013, les voitures radar sont des véhicules discrets, mais équipés d’un radar à flash infrarouge, dont la fonction est de détecter les excès de vitesse sur les routes. Bientôt, ces voitures seront mises en circulation dans trois nouvelles régions.

À leur lancement, ces véhicules étaient exclusivement conduits par des policiers. En 2018, les autorités ont décidé de les privatiser. Ainsi, des chauffeurs privés ont été embauchés pour conduire les voitures-radar, qui fonctionnent 7 jours sur 7, de jour comme de nuit, y compris les jours fériés. Cette mesure a été prise afin de réduire la charge de travail des policiers. Les premières voitures-radar privatisées ont été lancées en Normandie en 2018. Puis, ces véhicules ont commencé à circuler en Bretagne en 2020, ainsi qu’en Centre-Val de Loire et en Pays de la Loire, avant d’intégrer en 2021 la Nouvelle-Aquitaine, le Grand Est, la Bourgogne-Franche-Comté et les Hauts-de-France.

Selon le site de la Sécurité routière, « la marge technique de ces radars est de 10 km/h pour les limitations de vitesse inférieures à 100 km/h et de 10 % pour les limitations de vitesse supérieures à 100 km/h (contre 5 km/h et 5 % pour les autres radars de contrôle de vitesse) ». Par conséquent, les voitures détectées sont celles qui roulent à plus de 146 km/h sur autoroute, à plus de 124 km/h sur voie rapide ou qui dépassent une vitesse de 66 km/h en agglomération.

Le système est étendu à trois nouvelles régions

Selon le site Radar-auto.com, la Direction de la sécurité routière a lancé des appels d’offres pour recruter des conducteurs de voitures-radar dans de nouvelles régions. Il s’agit, en l’occurrence, de l’Occitanie, de la Provence-Alpes-Côte d’Azur et de l’Auvergne-Rhône-Alpes. Jusqu’à présent, ces trois régions n’étaient pas concernées par ce dispositif. Au total, il est prévu de mettre en circulation près de 126 voitures-radar privatisées dans 31 départements appartenant à ces régions avant 2026. Les sociétés de conducteurs intéressées par l’offre ont jusqu’au 29 juillet pour soumettre leurs prix aux autorités concernées.

Pour information, la mise en place de ce système représente entre 75 000 et 120 000 euros par voiture-radar et par an. Un budget conséquent pour l’Etat, qui n’a pas hésité à faire jouer les entreprises de voitures-radar entre elles pour obtenir le meilleur prix. Après la fin de l’appel d’offres, la Direction de la sécurité routière triera les candidatures et choisira celles qui leur correspondent, ce qui prendra quelques mois. En conséquence, ces voitures ne devraient pas être mises en circulation avant début 2025.