Voici les 30 agents pathogènes les plus susceptibles de déclencher la prochaine pandémie, selon l’OMS
La pandémie de Covid n’est plus qu’un mauvais souvenir. Mais peut-être pas si lointain. En effet, comme le craint l’Organisation mondiale de la santé, nous ne serions pas à l’abri d’un futur épisode de ce type. L’institution a d’ailleurs dévoilé la liste des 30 pathogènes les plus susceptibles de déclencher la future et tant redoutée pandémie.
Parmi les virus et bactéries les plus dangereux figure le virus de la grippe aviaire H5N1, qui se propage aux États-Unis et dont les scientifiques pensent qu’il a une forte capacité de mutation au fil du temps. Les autorités sanitaires s’inquiètent également de la dengue, une maladie transmise par les moustiques qui se propage également aux États-Unis à des niveaux sans précédent.
Sans surprise, le monkeypox, qui a provoqué une épidémie mondiale en 2022, figure également sur la liste, tout comme l’hantavirus, un virus qui se propage chez les rongeurs, le virus du Nil occidental transmis par les moustiques, la grippe et le Covid.
Les scientifiques ont également évoqué la variole. Bien qu’elle soit aujourd’hui éradiquée, ils craignent qu’elle ne soit libérée par accident dans un laboratoire et qu’elle ne se propage ensuite rapidement. En effet, peu de personnes sont aujourd’hui immunisées contre le virus. Ils ont également évoqué la fièvre de Lassa, transmise par les rongeurs, qui peut provoquer des saignements des gencives, des yeux et du nez ainsi que des convulsions chez les patients.
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Une liste compilée par 200 scientifiques de plus de 50 pays
Plus précisément, la liste a été établie par 200 scientifiques de plus de 50 pays après avoir examiné une liste restreinte de 1 600 bactéries et virus. Comme ils l’ont expliqué, ceux qui ont un « potentiel pandémique » sont hautement transmissibles et virulents ou capables de provoquer une maladie grave chez l’homme. Pour ces bactéries, il n’existe pas de vaccin ni de traitement pour les patients.
Jusqu’à présent, les listes de 2017 et 2018 ne comprenaient qu’une douzaine d’agents pathogènes. Mais les chercheurs ont désormais élargi la liste, car les maladies ont plus de chances de se propager des animaux aux humains et entre les régions du monde. L’urbanisation et la déforestation ont accru les contacts entre la faune et les humains, tandis que l’augmentation des voyages internationaux crée de nouvelles possibilités de propagation d’une maladie à de nouvelles régions du monde.
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Les scientifiques craignent également que le changement climatique ne favorise une épidémie en provoquant la propagation de maladies dans de nouvelles régions. Pour rappel, pour qu’une pandémie se déclare, un virus ou une bactérie doit se propager entre humains, être détecté dans le monde entier et provoquer une maladie.