Voici enfin les lunettes connectées que l’on attendait depuis plus de dix ans

Vous souvenez-vous des Google Glass ? Douze ans après leur présentation, les lunettes connectées de la firme de Mountain View ont laissé des traces, mais certainement pas sur l’industrie. Une situation que Meta et Ray-Ban sont bien décidés à changer.

En effet, Mark Zuckerberg vient de présenter, le sourire aux lèvres, les nouvelles fonctionnalités des Ray-Ban Meta, fruit de la collaboration entre les deux entreprises. Ces dernières n’ont pas chômé et apportent de nouvelles fonctionnalités qui pourraient faire de ces lunettes connectées une doit avoir pour le plus grand nombre.

Si les appels vocaux, l’écoute de contenus audio et la capture de vidéos en direct ou en différé restent toujours d’actualité, un nouveau venu – et non des moindres – fait son apparition : l’intelligence artificielle, boostée par les capacités de Llama 3.2.

En plus du contrôle vocal d’applications comme Spotify ou Audible, l’IA peut être utilisée comme traducteur en temps réel pour converser avec des locuteurs de langues étrangères. La transcription se fait en direct dans les écouteurs des appareils, et si un seul des deux utilisateurs possède des lunettes connectées, Llama peut l’aider à converser dans la langue de son interlocuteur.

UN  » format parfait pour l’IA  » aux yeux de Mark Zuckerberg

Mais la caractéristique la plus impressionnante est la reconnaissance d’objets grâce aux capteurs des Ray-Ban Meta. Llama 3.2 peut en effet traiter des images et l’utilisateur pourra lui poser des questions en fonction de ce qui se trouve dans son champ de vision.

Il sera possible de créer des notes ou des alertes en regardant un flyer, de demander à l’IA de se souvenir d’une place de parking, et elle pourra faire des suggestions d’accessoires pour accompagner une tenue. Les utilisateurs aveugles et malvoyants pourront bénéficier directement des services de Be My Eyes, leur permettant d’entrer en contact avec des bénévoles qui pourront leur décrire une scène ou un objet.

Même si la réalité mixte n’est pas encore (tout à fait) au menu, l’intégration de telles fonctionnalités justifie un peu plus le coût de ces lunettes connectées, proposées à plus de 329 euros. D’autant que Mark Zuckerberg a annoncé une plus grande compatibilité avec les verres correcteurs et les verres photochromiques (qui s’assombrissent automatiquement à la lumière du soleil), de quoi intéresser même les plus louches d’entre nous.

Dans la même veine, Ray-Ban et Meta lancent une version transparente de leurs lunettes, dévoilant les composants électroniques qui les composent. Pour ces deux entreprises, plus question de cacher la véritable nature de ces objets qui pourraient se multiplier dans les années à venir, plus d’une décennie après l’échec (avant-gardiste ?) des Google Glass.