Selon l’Agence française de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), l’aspect des taches provoquées par un moustique tigre diffère de celui d’un autre moustique.
Originaire des forêts tropicales d’Asie du Sud-Est, le moustique tigre a réussi à s’adapter au milieu urbain et se fond désormais dans la masse des autres espèces. Il est ainsi devenu possible d’être victime de cet insecte, vecteur potentiel de virus comme la dengue, le chikungunya ou le Zika.
Selon l’Agence française de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), sa piqûre peut être reconnaissable. Tout d’abord, du point de vue de la sensation de démangeaison qui « se fait sentir rapidement et s’intensifie pendant plusieurs minutes après la piqûre », indiquent les autorités sanitaires sur leur site.
En termes d’apparence, le bouton qui se forme ressemble à « une cloque légèrement plate, comme une ampoule, de 5 millimètres à 2 centimètres de diamètre, un peu plus claire que la couleur de la peau, circulaire, avec un halo rouge qui peut s’élargir selon la réaction de la peau de certaines personnes. Le bouton est généralement dur, chaud et douloureux. »
Comment limiter les piqûres ?
Bien que les piqûres de moustique tigre provoquent des démangeaisons quasi instantanées, l’Anses précise que les démangeaisons peuvent réapparaître si la température change, même si elles avaient disparu auparavant.
Pour se protéger et limiter les risques, les autorités sanitaires recommandent de porter des vêtements longs, amples et de couleur claire. L’utilisation de répulsifs cutanés peut également être une solution, de même que l’installation de moustiquaires.
Si le moustique peut en agacer certains, le Muséum national d’histoire naturelle rappelle que l’insecte a son rôle à jouer dans l’écosystème. En effet, il nourrit de nombreux oiseaux comme les hirondelles, les amphibiens, les chauves-souris, les libellules, les araignées et les poissons. Il pollinise également les fleurs. « Sa disparition créerait un déséquilibre dont on ignore les conséquences », prévient l’établissement d’enseignement et de recherche français.