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Voici combien cela coûte d’avoir un climatiseur allumé toute la nuit

Voici combien cela coûte d’avoir un climatiseur allumé toute la nuit

Alors qu’une quarantaine de départements connaissent un pic de chaleur ce lundi 12 août, la plupart des foyers français équipés de climatiseurs se préparent à les faire tourner toute la nuit. Combien cela pourrait-il leur coûter ? RMC Conso fait le point.

Une question de circonstance. A l’heure où 40 départements ont été placés en alerte orange canicule par Météo-France, les 25 % des foyers français équipés d’un climatiseur risquent de le laisser allumé toute la nuit. Vont-ils voir leur facture d’électricité s’envoler ? RMC Conso s’est penché sur la question.

Un prix qui dépend de la puissance de l’appareil

Si vous possédez un climatiseur classique, aussi appelé pompe à chaleur « air-air », sachez que sa consommation électrique dépend principalement de sa puissance. Cette dernière est déterminée par l’installateur en fonction de la surface de la pièce à refroidir.

« Cela dépend de la surface de la pièce concernée par l’installation, mais aussi de la configuration du logement, de son exposition et du type de fenêtre », explique Jean-Claude Rancurel, plombier-chauffagiste chez RMC Conso.

Plus la pièce est grande, plus la puissance est importante et plus vous consommerez d’électricité. Pour avoir une idée de combien une nuit entière d’utilisation de votre climatiseur pourrait vous coûter, vous devez connaître sa puissance, mais aussi le prix au kWh appliqué par votre fournisseur d’électricité.

Une formule à appliquer

Selon l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME), la consommation électrique d’un climatiseur classique varie entre 1 500 et 2 500 watts par heure. Cela représente entre 0,38 et 0,63 centimes, selon le tarif réglementé EDF appliqué au mois d’août.

Mais dans le détail, si vous disposez de la puissance de votre appareil et du prix du kWh appliqué par votre fournisseur, vous pouvez appliquer la formule suivante pour avoir une idée plus précise de votre consommation : le nombre d’heures d’utilisation multiplié par la consommation en kWh, multiplié par le prix du kWh du fournisseur d’électricité. Vous aurez alors une idée assez précise du prix que vous payez.

Par exemple, si vous possédez un appareil d’une puissance de 2 000 Watts et si l’on se base sur le tarif EDF bleu du kWh qui est de 0,2516 centimes par heure, vous payez environ 0,50 centimes par heure d’utilisation, comme le rapporte Thermor, fabricant français de pompes à chaleur.

Cela représente une somme d’environ 4 euros pour une nuit de huit heures. Pour une journée complète, la facture monte à 12 euros. Sachez également que ce montant est considérablement augmenté si la puissance de votre climatiseur dépasse les 2 000 watts.

Les appareils bien installés consomment moins

Les systèmes de climatisation installés par des professionnels qui ont pris le temps d’étudier la surface, l’ensoleillement, le nombre de fenêtres et la qualité de l’isolation sont ceux qui ont la consommation électrique la plus précise. « L’isolation, c’est l’ABC », insiste Jean-Claude Rancurel auprès de RMC Conso.

« Si l’on veut consommer moins d’électricité, il est indispensable de commencer par renforcer notre isolation si elle est insuffisante. Au contraire, mieux le logement est isolé, plus l’installation sera performante et moins elle consommera d’énergie. Une bonne isolation permet d’éviter les pertes de fraîcheur en été et de chaleur en hiver », ajoute le spécialiste.

Si vous souhaitez installer un système de climatisation dans le futur, assurez-vous de faire appel à un professionnel qui prendra en compte les différents facteurs qui influeront sur le montant de votre facture. Cela vous évitera de payer des factures d’énergie très élevées.

Pensez également à identifier les équipements les plus économes en énergie grâce à l’étiquette énergie. Choisissez un climatiseur ayant la meilleure classe énergétique possible (A+++). Attention, la classe A est la plus mauvaise actuellement autorisée sur le marché pour les climatiseurs mobiles », prévient l’Ademe.

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