Voici ce que contient le smartphone chinois qui devrait être utilisé avec une voiture électrique
Dévoilé en juin, le nouveau Nio Phone 2 a été entièrement démonté par une chaîne YouTube chinoise. On y découvre les entrailles de l’appareil, ses composants premium… mais aussi quelques partis-pris surprenants.
Dévoilé mi-juin, lors d’un événement ayant notamment permis à Nio de présenter un nouvel OS dédié au monde automobile, ainsi qu’une puce de 5 nm dédiée à la conduite intelligente (la première du secteur), le Nio Phone 2 n’a plus vraiment de secret pour nous.
Conçu par et pour les passionnés de voitures électriques, ce dernier a été entièrement démonté dans le cadre d’une vidéo YouTube de la chaîne WekiHome. Equipé d’un Snapdragon 8 Gen 3 (au lieu du Snapdragon 8 Gen 2 de son prédécesseur), le Nio Phone 2 fait suite à un modèle initial qui avait pour ambition de repenser la façon dont nous interagissons avec nos véhicules. Une ambition portée par un appareil dont l’approche premium ne s’étend clairement pas à l’ensemble des composants embarqués… comme le démontre le démontage réalisé par WekiHome.
Premium oui, mais pas partout
Le démontage, au sens littéral du terme, de l’appareil se fait d’abord en retirant le tiroir de la carte SIM, puis en détachant la plaque arrière de ce nouveau modèle. Réalisée en verre, elle est solidement collée au châssis à l’aide d’un joint pour assurer une certification IP68 (étanche à 2 m de profondeur pendant 30 minutes) à l’assemblage. Le même procédé s’applique aux modules photo arrière, entourés de métal et également scellés.
Sous cette plaque arrière, se cache une antenne NFC ainsi que la bobine de charge sans fil. Le Nio Phone 2 complète cette configuration en supportant toujours la norme UWB. Couplée au NFC, cette technologie Ultra Wide Band permet d’utiliser le smartphone comme une « clé » pour déverrouiller et démarrer une voiture. Une fonction essentielle pour Nio.
Dans le détail des composants, on découvre que l’appareil utilise de la RAM signée SK Hynix (LPDDR5X) et du stockage UFS 4.0 fabriqué cette fois par Samsung. Le Nio Phone 2 mise également sur une chambre à vapeur retravaillée, mais la bonne nouvelle s’arrête là.
Parmi les bizarreries dévoilées dans la vidéo, et sans doute par souci d’économie, le smartphone se limite à seulement deux micros (au lieu de 3 voire 4 sur la plupart des mobiles haut de gamme), ce qui pourrait nuire à la qualité des appels. Dans la même veine, le capteur d’empreintes digitales est uniquement optique, et positionné sous l’écran, tout comme les capteurs de luminosité et de proximité, logés sur un petit module supplémentaire, relié à la carte mère par un câble plat.