La Russie et la Corée du Nord se sont considérablement rapprochées depuis le début de l’invasion de l’Ukraine par la Russie en 2022.
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L’accord officialise des mois d’approfondissement de la coopération en matière de sécurité entre la Russie et la Corée du Nord. Cinq mois après une rare visite à Pyongyang, le président russe Vladimir Poutine a signé le traité de défense mutuelle liant la Russie à son allié nord-coréen, comme le montre le texte publié samedi 9 novembre sur le site du Kremlin. . Ce traité, ratifié par la chambre haute du Parlement russe, peut désormais entrer en vigueur.
Ce traité prévoit notamment « aide militaire immédiate » réciproque en cas d’attaque contre l’un des deux pays, ainsi qu’une coopération au niveau international pour s’opposer aux sanctions occidentales et coordonner leurs positions aux Nations Unies.
Sa signature intervient alors que, selon Kiev et Washington, les soldats nord-coréens sont déjà sur le point de rejoindre les Russes combattant les forces ukrainiennes. Interrogé publiquement sur ce déploiement en octobre dernier, le président russe ne l’a pas démenti, détournant la question pour critiquer le soutien des Occidentaux à l’Ukraine.
Lors d’une rencontre en Russie le 31 octobre entre le ministre nord-coréen des Affaires étrangères Choe Son-hui et son homologue russe Sergueï Lavrov, les deux pays ont encore démontré leur rapprochement. « Nous réaffirmons que nous serons toujours fermement aux côtés de nos camarades russes jusqu’au Jour de la Victoire » en Ukraine, a déclaré le ministre.
Accusant les États-Unis et la Corée du Sud d’élaborer un « alliance à composante nucléaire » Et jugeant que le « la situation pourrait devenir explosive à tout moment dans la péninsule coréenne », elle avait annoncé le renforcement de l’arsenal nucléaire de la Corée du Nord. Et ce, alors que Pyongyang est soupçonné de réclamer des technologies russes en échange de son soutien militaire.
Le même jour, la Corée du Sud accusait son rival du nord d’avoir livré « plus de 1.000 missiles » à Moscou.