Le président russe a proposé à Kiev ce dimanche 11 mai de reprendre les « négociations directes » à Istanbul le 15 mai.
Vladimir Poutine a proposé à l’Ukraine lors d’un discours devant la presse ce dimanche 11 mai dans la nuit pour reprendre des « négociations directes » à Istanbul en Turquie le 15 mai.
« Nous appelons Kiev à rouvrir les négociations directes interrompues en 2022 (…) que nous proposons de commencer le jeudi 15 mai prochain à Istanbul », a déclaré le président russe.
Le maître du Kremlin a exigé que ces négociations soient « sans prérequis »
« La Russie est prête pour les négociations sans aucune condition préalable », a-t-il ajouté du Kremlin spécifiant qu’il se provoquerait dans les prochaines heures avec le président turc Recep Tayyip Erdogan.
Le président russe a également déclaré que ces discussions devraient se concentrer sur les « causes profondes du conflit » en cours pendant plus de trois ans, mais « n’a pas exclu » qu’ils peuvent permettre d’établir « un nouveau cessez-le-feu ».
Si Vladimir Poutine a publié cette proposition, il n’a pas répondu à l’ultimatum des dirigeants européens et de l’Ukraine a délivré la veille du cesseur de censure « complet et inconditionnel » de 30 jours à partir de lundi.
Si la Russie refuse ce cessez-le-feu ou l’accepte, mais le viole, « nous sommes approuvés que des sanctions massives seraient préparées et coordonnées entre les Européens et les Américains », a déclaré Emmanuel Macron à Kiev aux côtés de la Friedrich Merz allemande, du British Keir Starmer et du Polonais Donald Tusk.
Poutine accuse Kyiv d’avoir « saboté les tentatives de trêve »
Avant de publier cette proposition de négociations directes avec l’Ukraine, Vladimir Poutine a accusé Kiev d’avoir « saboté les tentatives de trêve », proposée par Moscou. En particulier, la trêve de trois jours a décidé unilatéralement du 7 au 10 mai pour les célébrations du 80e anniversaire de la victoire sur l’Allemagne nazie.
Le président russe a accusé Kiev de « ne pas avoir donné des réponses à leur proposition » et prétend avoir identifié « au moins cinq tentatives d’attaques ciblées » dans la région russe de Koursk. Les deux pays s’étaient mutuellement accusés dès le premier jour de ne pas respecter la trêve.
L’Ukraine « voulait intimider » les chefs d’État présents lors du défilé de 9 mai à Moscou, il a également assuré de saluer la participation de ses alliés, comme la Chine, dans ces célébrations. Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, ne « croyait » pas à respecter la trêve par la Russie avait déclaré qu’il ne pouvait « assurer la sécurité » de ces dirigeants étrangers.