Vladimir Poutine prend le Coran et l'embrasse lors de sa visite en Tchétchénie
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Vladimir Poutine prend le Coran et l’embrasse lors de sa visite en Tchétchénie

Vladimir Poutine prend le Coran et l’embrasse lors de sa visite en Tchétchénie

Le président tchétchène Ramzan Kadyrov a publié sur Telegram une vidéo dans laquelle on voit Vladimir Poutine embrasser le Coran lors d’une visite à la mosquée. Une image surprenante pour quelqu’un qui est connu pour être un chrétien orthodoxe.

Un baiser surprenant. Mardi dernier, le président russe Vladimir Poutine était en déplacement en Tchétchénie. Dans une région à majorité musulmane, le chef de l’Etat a posé ses lèvres sur le Coran.

Alors que Volodymyr Zelensky reçoit ce vendredi le Premier ministre indien et soigne ses relations diplomatiques, Vladimir Poutine a fait de même mardi dernier en se rendant en Tchétchénie, une république constitutive de la Russie qui lui est largement favorable. Ce dernier a profité de son déplacement pour renforcer sa popularité.

Parmi les images qui ont marqué les esprits, une séquence en particulier a fait réagir. Dans une région à forte dominante musulmane, le président russe de confession chrétienne orthodoxe a embrassé le Coran. En effet, dans une vidéo publiée sur Telegram par Ramzan Kadyrov, président de la République tchétchène, on voit le président russe s’incliner et poser ses lèvres sur le Coran lors de sa visite à la mosquée blanche de Shali.

25 millions de musulmans

Bien que ce geste ait suscité de nombreuses réactions, il rappelle que la Russie a des liens avec l’islam. Le territoire russe compte environ 25 millions de musulmans, soit 15% de sa population, dont 96% résident en Tchétchénie.

Alexeï Dyumine et Vladimir Poutine

Cela n’a pas empêché la Russie d’être par le passé fracturée par des conflits religieux. Le voyage de Vladimir Poutine et son geste symbolique visent, à l’heure où il doit faire preuve de force face à ses adversaires occidentaux, à faire oublier aux Tchétchènes les deux conflits meurtriers des années 1990 et 2000 qui ont opposé les autorités russes aux rebelles séparatistes musulmans. Un défi pour le président russe.

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