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Le Talk de franceinfo revient sur la célébration du « Jour de la Victoire » contre l’Allemagne nazie en Russie, en pleine guerre contre l’Ukraine. Ludo Pauchant reçoit Denys Kolesnyk consultant, spécialiste de l’Europe de l’Est, ainsi que Jean de Gliniasty, directeur de recherche à l’IRIS et ancien ambassadeur de France en Russie de 2009 à 2013.
Le 9 mai, comme chaque année, un grand défilé militaire a lieu sur la Place Rouge de Moscou pour commémorer la victoire de l’Union soviétique contre l’Allemagne nazie en 1945. Une célébration qui permet à Vladimir Poutine de mobiliser la mémoire de la Seconde Guerre mondiale pour légitimer son politique de guerre menée en Ukraine.
« Les forces nucléaires stratégiques russes en alerte »
Lors de son discours sur la place Rouge à Moscou, le chef du Kremlin a réaffirmé une rupture toujours plus sérieuse avec l’Occident en évoquant une « opération militaire spéciale », rappelant la tenue prochaine d’exercices nucléaires tactiques, impliquant des troupes basées près de l’Ukraine.
Le président russe affirme que les forces nucléaires stratégiques russes sont « toujours » en alerte, prêtes au combat. « Nous ne permettrons à personne de nous menacer », a déclaré Vladimir Poutine.
En célébrant la victoire historique de l’Union soviétique contre l’Allemagne nazie, le chef du Kremlin s’appuie sur la mémoire de la Seconde Guerre mondiale pour dénoncer ce qu’il considère comme une « déformation de l’histoire » orchestrée. par les « élites occidentales ». En se faisant passer pour l’héritier du pouvoir de l’URSS, le président Vladimir Poutine, tout juste investi pour un cinquième mandat, utilise un discours mémoriel pour justifier ses offensives contre l’Ukraine.
