Vladimir Poutine considère les propos de Volodymyr Zelensky sur les armes nucléaires comme une « provocation dangereuse »
Les nouvelles les plus importantes de la journée

Vladimir Poutine considère les propos de Volodymyr Zelensky sur les armes nucléaires comme une « provocation dangereuse »

Vladimir Poutine considère les propos de Volodymyr Zelensky sur les armes nucléaires comme une « provocation dangereuse »

Vladimir Poutine est revenu ce vendredi sur les récentes déclarations de Volodymyr Zelensky à l’Union européenne. Ce dernier a déclaré que l’Ukraine pourrait chercher à se doter de l’arme nucléaire.

Le président russe Vladimir Poutine a qualifié vendredi de « provocation dangereuse » les propos de son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, qui avait laissé entendre la veille à Bruxelles que l’Ukraine pourrait chercher à se doter de l’arme nucléaire.

«C’est une provocation dangereuse. Tout pas dans cette direction entraînera une réaction correspondante», a prévenu Vladimir Poutine lors d’une rencontre avec des journalistes étrangers. Il a déclaré qu’il « ne savait pas » si l’Ukraine était capable de développer une arme nucléaire, mais a ajouté que « ce n’est pas difficile dans le monde moderne ».

« Nous ne connaissons pas d’alliance aussi efficace »

« Je peux dire d’emblée que la Russie ne permettra en aucun cas que cela se produise », a ajouté le chef de l’Etat russe. Volodymyr Zelensky a en effet laissé entendre jeudi dans un discours à Bruxelles que son pays pourrait chercher à se doter de l’arme nucléaire pour réaliser une forme de dissuasion contre Moscou, s’il n’obtenait pas son entrée dans l’Otan.

« Soit l’Ukraine possède des armes nucléaires, qui serviront de protection, soit elle doit faire partie d’une sorte d’alliance », a déclaré le président ukrainien. « Nous ne connaissons pas d’alliance aussi efficace » que l’OTAN, a-t-il insisté.

Après la chute de l’URSS, l’Ukraine a accepté de remettre à la Russie les armes nucléaires soviétiques stockées sur son territoire, dans le cadre d’un accord conclu en 1994 et connu sous le nom de Mémorandum de Budapest.

Quitter la version mobile