Lille ne veut pas rater sa dernière étape. Au terme d’une demi-saison éreintante (25 matches), passionnante, parfois brillante en Ligue des champions, le club, invaincu depuis 16 matches, doit passer un examen final à Rouen (N), en 32e de finale de la Coupe de La France, pour valider complètement le début de l’ère Bruno Genesio.
Le coach a insisté sur la concentration nécessaire, sur l’implication avant de partir pour de petites vacances. Battre le Real Madrid (1-0) ne garantit pas de sortir Rouen. Depuis l’arrivée de Régis Brouard chez les Normands, spécialiste de cette épreuve (une finale en 2012 contre l’OL et demie avec Quevilly), l’équipe s’est relevée avec trois succès d’affilée.
« Il ne faut penser aux vacances qu’à partir de 23h40 pour ne pas avoir de grosse déception »
Bruno Genesio, entraîneur de Lille
Privé d’Edon Zhegrova (adducteur), André Gomes (mollet) et Benjamin André (suspendu), le LOSC devrait tourner, notamment dans les cages où Vito Mannone débutera. Genesio a prévenu qu’il ajusterait son onze en fonction du temps de jeu et des cartons déjà récoltés, Aïssa Mandi, Alexsandro et Thomas Meunier étant au bord de la suspension en cas de jaune.
« Il n’y aura pas beaucoup de changements, a cependant souligné Genesio. Je connais très très bien Régis (Brouard). Il y aura un public très enthousiaste mais nous viendrons aussi avec 800 supporters. Ce sera un plus pour nous. Ce sera difficile car c’est une bonne équipe nationale avec un entraîneur qui a de l’expérience en Coupe. J’ai été l’adjoint de Rémy Garde en finale contre Quevilly, il sait préparer une équipe. Ils devraient être 5 derrière, s’il ne change pas, et solides puis efficaces dans les transitions rapides. On a tous vécu de grosses déceptions en Coupe, il n’y aura plus qu’à penser aux vacances à partir de 23h40 pour ne pas avoir de grosse déception. » Ce qui laisserait un goût amer après un tel départ.
