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Si les prix restent élevés, le rythme de l’inflation continue de baisser, atteignant 2,3% sur un an en mars, son plus bas niveau depuis septembre 2021.

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C’est l’heure d’une accalmie. L’inflation s’est établie à 2,3% sur un an en mars, selon une estimation provisoire publiée par l’Insee vendredi 29 mars, confirmant la baisse observée depuis début 2023. Il faut remonter à septembre 2021 pour retrouver un taux aussi bas, comme le montre par l’évolution de l’indice des prix à la consommation au cours des dernières années.

L’inflation se rapproche ainsi des niveaux enregistrés avant la pandémie de Covid-19 et la guerre en Ukraine. « Le choc inflationniste aura duré 3 ans »analyse Philippe Waechter sur le réseau social « devrait se normaliser à 2% au cours du deuxième trimestre ».

Le ralentissement de l’inflation s’observe pour tous les postes de consommation. Le phénomène est particulièrement marqué pour l’alimentation, où la hausse des prix sur un an est estimée à 1,7% en mars, contre 3,6% en février. L’inflation alimentaire n’est pas descendue sous la barre symbolique des 2% depuis février 2022.

La hausse des prix des produits manufacturés retombe à +0,1 % en mars après s’être établie à +0,7 % en février. Du côté de l’énergie, la hausse s’élève à +3,4% en mars contre +4,3% en février. L’accalmie est plus timide dans les services : +3,2 % sur un an en mars après +3,2 % en février. Le tabac retombe finalement à +10,7% en mars après avoir atteint +18,7% en février.

Cette tendance générale ne signifie pas que le coût de la vie va recommencer à baisser. « N’oublions pas que si l’inflation ralentit, les prix resteront élevés, notamment dans les secteurs de l’énergie et de l’alimentation.rappelle l’économiste Philippe Waechter, et que ce sont des facteurs qui continuent de peser sur le pouvoir d’achat des ménages.

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