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Visite de Ben Gvir au Mont du Temple le 9 Av : Netanyahu dénonce une « violation du statu quo »

Visite de Ben Gvir au Mont du Temple le 9 Av : Netanyahu dénonce une « violation du statu quo »

Le mont du Temple à Jérusalem a été le théâtre de tensions mardi, jour de jeûne de Tisha BeAv, lorsque des centaines de juifs l’ont escaladé, dont les ministres Itamar Ben Gvir et Yitzhak Wasserlauf. Selon l’organisation « Beyadenu », environ 1.000 juifs ont gravi le mont du Temple depuis matin. Initialement autorisés par groupe de 100, leur nombre a été réduit à 50 après que certains ont enfreint les règles en y priant.

Plusieurs visiteurs ont été filmés en train de prier, de se prosterner, de chanter l’hymne national et d’agiter des drapeaux israéliens, en violation des consignes. La police est intervenue pour en expulser certains.

Le ministre de la Sécurité nationale Ben Gvir a déclaré lors de sa visite : « Il y a de grands progrès ici en termes de gouvernance et de souveraineté. Des images de juifs en train de prier ici. Comme je l’ai dit, notre politique est d’autoriser la prière. »

Le bureau du Premier ministre Netanyahu a rapidement réagi, affirmant que « la définition de la politique sur le Mont du Temple relève directement du gouvernement et de son chef. Il n’y a aucune politique privée d’un quelconque ministre sur le Mont du Temple. L’événement de ce matin est une violation du statu quo. »

Ben Gvir a répondu : « La politique du ministre de la Sécurité nationale est d’autoriser la liberté de culte pour les Juifs partout, y compris sur le Mont du Temple, et les Juifs continueront de le faire à l’avenir. Le Mont du Temple est un territoire souverain dans la capitale d’Israël. »

Le ministère jordanien des Affaires étrangères a condamné la montée en puissance des ministres, la qualifiant de « violation flagrante du droit international ».

Le chef de l’opposition Yaïr Lapid a accusé Ben Gvir de mener une « campagne électorale sur le Mont du Temple, en totale contradiction avec la position des services de sécurité, en temps de guerre, mettant en danger la vie des citoyens israéliens, des soldats et des policiers ». « Il s’agit d’une campagne totalement régionale. Ces gens ne peuvent pas diriger un pays », a ajouté M. Lapid.

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