Trois cas de virus West Nile ont été détectés dans le Var, a indiqué lundi l’Agence régionale de santé Provence-Alpes-Côte d’Azur dans un communiqué, précisant qu’un dispositif de surveillance du virus a été renforcé localement.
« Trois cas d’infection par le virus West Nile ont été recensés dans le département du Var : une personne à Ollioules, une personne à Six-Fours-les-Plages et une personne à La Seyne-sur-Mer », a précisé l’ARS Paca, ajoutant qu' »un cas équin a été détecté durant la même période à Six-Fours-les-Plages ».
Ces cas « ont fait l’objet d’une enquête, menée en collaboration avec la cellule régionale de Santé publique France, afin d’identifier d’éventuels lieux de contamination ». Des investigations sont menées pour identifier d’éventuels « lieux de prolifération de moustiques Culex », le moustique commun en France métropolitaine, à l’origine de cette infection.
Surveillance accrue
Un cas a également été signalé ce vendredi en Guadeloupe, indique l’ARS locale. « Il s’agit d’un homme qui a été contaminé par la piqûre de moustiques porteurs de la maladie, lors de son séjour en Guadeloupe. Ce patient est actuellement pris en charge à l’hôpital », a précisé l’Agence régionale de santé.
En principe, « l’infection par le virus West Nile est une maladie virale transmise par des moustiques (principalement du genre Culex) qui s’infectent exclusivement au contact d’oiseaux infectés. L’homme et le cheval sont des « hôtes accidentels » du virus », explique l’ARS Paca. « Il n’y a pas de transmission du virus d’homme à homme (ni de cheval à homme) par l’intermédiaire des moustiques », poursuit-elle dans son communiqué dédié.
La plupart du temps, les personnes infectées sont asymptomatiques. Mais « dans certains cas, la maladie se manifeste par un syndrome pseudo-grippal (fièvre, maux de tête, douleurs musculaires), parfois accompagné d’une éruption cutanée. Plus rarement, elle peut entraîner des complications neurologiques », explique l’ARS Paca.
En région Paca, le dispositif de surveillance des infections au virus West Nile a été renforcé, avec une sensibilisation des établissements et professionnels de santé locaux. Parallèlement, l’ARS invite chacun à se protéger des piqûres en portant des vêtements couvrants, en utilisant des répulsifs et des moustiquaires.
En cas de symptômes évocateurs, tels qu’une apparition brutale de fièvre, des maux de tête, des douleurs musculaires, voire des troubles du comportement ou un discours incohérent, l’ARS invite les patients à consulter immédiatement leur médecin.