Virus West Nile : premier cas humain détecté en Guadeloupe
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Virus West Nile : premier cas humain détecté en Guadeloupe

Virus West Nile : premier cas humain détecté en Guadeloupe

Les moustiques, présents en grand nombre sur nos îles en cette saison des pluies, sont vecteurs d’une nouvelle maladie en Guadeloupe : le virus West Nile (WNV). Un premier cas humain a été détecté dans l’archipel. L’homme concerné est hospitalisé. Chacun est invité à se protéger des piqûres et à prévenir la prolifération d’insectes nuisibles : les mesures préconisées par l’ARS sont donc les mêmes que celles visant à lutter contre la dengue, le zika et le chikungunya.

Un homme est actuellement soigné à l’hôpital après avoir été contaminé lors de son séjour en Guadeloupe par la piqûre de moustiques porteurs du virus West Nile (WNV), ou fièvre du Nil occidental, selon l’Agence régionale de santé (ARS). Il s’agit du premier cas humain d’infection par cette maladie, localement.

Le virus du Nil occidental est désormais considéré comme le deuxième flavivirus le plus répandu après la dengue.

ARS Guadeloupe/Saint-Barthélemy/Saint-Martin

Il s’agit désormais d’en limiter la diffusion.

Les humains sont principalement infectés par le VWN par la piqûre de moustiques porteurs de la maladie, mais ce n’est pas le seul mode de transmission.

L’infection peut également être transmise par des produits de santé d’origine humaine (transfusion sanguine, greffe, etc.). Le virus est généralement transporté par les oiseaux migrateurs, puis transmis localement par les moustiques. Il est important de noter que les chevaux et les humains ne peuvent pas transmettre le virus à un nouveau moustique.

ARS Guadeloupe/Saint-Barthélemy/Saint-Martin

Les mesures de protection individuelle sont les mêmes que celles que la population est appelée à déployer pour lutter contre la propagation de la dengue.

  • Éliminer les eaux stagnantes, propices au développement des moustiques, à l’intérieur et autour des habitats pour éviter la prolifération des moustiques (sous les pots, les bols, les gouttières, les débris, etc.) ;
  • Protégez-vous des moustiques pour éviter les piqûres. La prévention passe par l’utilisation de moyens physiques (vêtements longs et amples, moustiquaires, répulsifs) ;
  • Evitez de sortir dans les mangroves sans protection (habitat habituel du moustique Culex, le plus souvent responsable des piqûres).

C’est à la suite de la contamination de chevaux en Guadeloupe en 2002 qu’une surveillance épidémiologique du virus, incluant des composantes animales, humaines et entomologiques, a été mise en place dans l’archipel. A ce jour, 13 chevaux des communes des Abymes, Baie-Mahault, Goyave, Petit-Bourg et Petit-Canal présentant des signes cliniques ont été détectés positifs par le test Immunoglobuline M (Ig M) du CIRAD. 5 d’entre eux ont été confirmés positifs au West Nile par le laboratoire national de référence. D’autres prélèvements sont en cours de confirmation.

Dernier témoignage en date : le 28 juin, chez deux chevaux.

Dans 80% des cas, l’infection est asymptomatique et passe donc inaperçue.
Les autres patients présentent un syndrome grippal, avec fièvre, maux de tête et courbatures.

Dans des cas encore plus rares, principalement chez des personnes affaiblies, la maladie se présente comme une infection neurologique sévère.

ARS Guadeloupe/Saint-Barthélemy/Saint-Martin

Les personnes recevant une greffe ou une transfusion sanguine sont les plus exposées, la maladie pouvant être grave chez elles. C’est pourquoi des précautions particulières concernant les dons sont mises en place par les autorités sanitaires.

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