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Virus West Nile : l’ARS Martinique prête à agir après un cas humain enregistré en Guadeloupe

Virus West Nile : l’ARS Martinique prête à agir après un cas humain enregistré en Guadeloupe

Le virus du Nil occidental est principalement transmis par les moustiques et peut provoquer de la fièvre, des maux de tête et des courbatures.

Le 7 août dernier, la détection d’un premier cas humain d’infection par le virus West Nile en Guadeloupe a été signalée aux autorités sanitaires. Dans ce contexte, l’Agence régionale de santé (ARS) de la Martinique, en lien avec ses partenaires, se mobilise pour prévenir l’introduction et la propagation du virus sur notre territoire.

« Bien qu’à ce jour aucune circulation du virus West Nile n’ait été identifiée en Martinique, compte tenu de la présence du moustique vecteur sur notre territoire et de la proximité de la Guadeloupe, un éventuel risque d’introduction du virus ne peut être écarté »indique l’ARS, dans un communiqué.

C’est pourquoi l’ARS Martinique, en lien avec l’ensemble de ses partenaires, « se mobilisent pour la mise en œuvre de mesures visant à prévenir l’introduction et la propagation du virus sur le territoire : renforcement de la surveillance pour la détection précoce d’un premier cas, sensibilisation des professionnels de santé, surveillance et contrôle des moustiques vecteurs et des réservoirs animaux… »

Qu’est-ce que le virus du Nil occidental?

Le virus du Nil occidental se transmet principalement par les moustiques et peut provoquer de la fièvre, des maux de tête et des courbatures. Bien que dans plus de 80 % des cas, l’infection soit asymptomatique, dans de très rares cas, principalement chez les personnes vulnérables (enfants, personnes immunodéprimées, personnes âgées, diabétiques, hypertendues, personnes atteintes d’une maladie rénale, etc.), elle peut entraîner des complications neurologiques se manifestant par une méningite, une méningo-encéphalite, une paralysie flasque ou un syndrome de Guillain-Barré.

En France, le virus est régulièrement détecté dans le bassin méditerranéen et en Guadeloupe depuis le début des années 2000, chez les oiseaux, chez le moustique vecteur (Culex) et chez les chevaux. Contrairement à la dengue ou à la fièvre jaune, le virus ne peut pas être retransmis.

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