viré de France Inter, l’humoriste fera son grand retour sur Nova
Tous les dimanches à 18h
« Fidèle à son esprit libre, à son impertinence et à son indépendance, Radio Nova, qui a toujours donné le micro aux humoristes, accueille cette saison Guillaume Meurice, Juliette Arnaud, Aymeric Lompret (deux anciens de France Inter partis volontairement, NDLR) et Pierre-Emmanuel Barré » qui fait son retour à la radio, selon un communiqué de Radio Nova.
Chaque dimanche à partir du 8 septembre, Guillaume Meurice et ses chroniqueurs animeront « La Dernière » en direct et en public de 18h à 20h, pour une « analyse » de l’actualité, la même case horaire et le même concept que l’ancienne émission de l’humoriste sur le service public, avec un positionnement très à gauche. Celle-ci, « Le Grand Dimanche soir », n’a pas été reconduite. Sa cheffe d’orchestre Charline Vanhoenacker est revenue dans la matinale de France Inter pour une case quotidienne.
Licencié pour «faute grave»
Guillaume Meurice avait été licencié pour «faute grave» par Radio France, une sanction qu’il compte contester aux prud’hommes. Ce départ contraint avait provoqué un important malaise en interne. La présidente du groupe public, Sibyle Veil, avait pourtant affirmé que «ni la liberté d’expression ni l’humour n’ont jamais été menacés à Radio France». Elle avait accusé le trublion de «déloyauté répétée» après qu’il eut réitéré fin avril ses propos controversés sur le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, tenus pour la première fois fin octobre.
Une « victoire idéologique » pour « l’extrême droite »
Il l’avait comparé à une « sorte de nazi mais sans prépuce », ce qui avait déclenché des accusations d’antisémitisme et une plainte, finalement classée sans suite. Elle avait aussi valu à Radio France un avertissement de l’Arcom, l’autorité de régulation de l’audiovisuel.
Dans une « lettre à France Inter » publiée sur X, Guillaume Meurice avait jugé que son limogeage était une « victoire idéologique » pour « l’extrême droite », peu avant les législatives anticipées où le RN se présentait initialement en position de force. « Comme on a compris que la liberté d’expression était avant tout un joli concept, on s’est dit qu’il valait mieux imaginer chaque émission comme si c’était la dernière », explique l’humoriste à propos du titre de sa nouvelle émission, dans le communiqué de Radio Nova.