Viols de Mazan : rires de Gisèle Pelicot ? L’attitude d’un accusé face aux vidéos y est pour quelque chose
Ce vendredi 4 octobre 2024, le tribunal correctionnel du Vaucluse a diffusé les vidéos du
viols dont Gisèle Pelicot a été victime. Son président, Roger Arata, avait précédemment demandé « aux personnes les plus sensibles » mais aussi pour les mineurs présents dans le local et son annexe de sortir.
Le Parisien rapporte que de nombreuses personnes présentes hier ont choisi de « ‘regarder le viol droit dans les yeux’, selon une formule de Me Antoine Camus, l’un des avocats de Gisèle Pelicot ». Les accusés face à leurs actes n’ont pas tous eu la même réaction, à la surprise du septuagénaire.
Viols de Mazan : pourquoi Gisèle Pelicot a-t-elle ri ?
R. a été le dernier à revivre les sept longues minutes durant lesquelles il a violé Gisèle Pelicot. L’enregistrement le montre « se contorsionner »
autour de la victime, « inerte et déguisée en poupée érotique »précisent nos confrères. L’homme de 55 ans affirmait néanmoins pouvoir distinguer « mouvements volontaires » de l’ancien cadre d’EDF.
Cil a affirmé avoir également agi en étant « terrorisé » par Dominique Pélicot. « Là, je suis en morceaux ! Mais je ne peux pas montrer ma faiblesse parce que sinon je suis ruiné »» argumentait-il devant les images. On voit clairement que J’ai peur, mais ça ne se voit pas !« . Jugeant la démonstration de son agresseur peu convaincante, Gisèle Pélicot a laissé échapper un rire.
Viols à Mazan : cette surprenante défense d’un autre accusé
Interrogé par Me Antoine Camus, T. a expliqué qu’il croyait participer à « un jeu convenu entre époux ». «Je respecte le couple que je suis venu voir»s’est-il justifié auprès de Gisèle Pelicot. La vidéo dans laquelle on le voit passer à l’action Cependant, ne laissez pas de place au douterapporte le quotidien francilien.
On voit là L’épouse de Dominique Pélicot « gros plan, les yeux bandéscheveux en désordre sur le visage »
subir une fellation ce qui l’empêche de respirer. Comme T., d’autres prévenus présents à la cour d’assises adoptent une ligne de défense identique.