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Nouvelles du Canada

Violence, vandalisme, alcool… les commerçants de Val-d’Or n’en peuvent plus


Nous avons rencontré plus d’une dizaine de commerçants à Val-d’Or, qui croient tous que la situation s’est détériorée au cours des derniers mois. Certains ont même pris la décision de barrer leurs portes à certaines heures de la journée et de demander aux clients de frapper ou de sonner pour le service.

Régulièrement, on est obligé de barrer la porte du commerce car c’est trop agité dans la rue. Nous protégeons nos clients et nous nous protégeonsdit Josée Audet, conseillère aux ventes chez Bijouterie Baribeau.

C’est douloureux, le climat d’intimidation par la violence et l’ivresse des gens. Étant Valdorienne d’origine, il y a un sentiment de honte de ma ville que j’aimais tant. Les clients se plaignent, ils ont peur, ils ne savent pas quand venir, à quelle heure, s’ils sont en sécuritéajoute Mme Audet.

Lors de notre visite du centre-ville, nous avons remarqué que certains consommaient de l’alcool sur la place publique, en plein jour. Nous avons aussi observé quelques actes de vandalisme, comme des graffitis, et la vitrine de la banque RBC a été complètement brisée.

Nous sommes arrivés un matin et la porte était complètement cassée, la fenêtre à côté aussi. Alors on a appelé la police, raconte Mélanie Durocher, directrice de la succursale RBC de Val-d’Or. Son comptoir n’est plus accessible lorsque le commerce est fermé le soir.

Nous devons souvent appeler la police, malheureusement, pour faire sortir des sans-abri agressifs qui viennent nous demander de l’argent ou qui viennent s’installer dans les couloirsfait-elle remarquer.

Nous avons souvent contacté la police pour venir car nous avons souvent des gens qui se rassemblent dans notre allée, notre parking. Nous sommes souvent sollicités pour de l’argent. On ramasse de la bière, du verre, des excréments, ça arrive très régulièrementdit Geneviève Blais, propriétaire de la clinique Bella Donna.

Josée Audet, de la Bijouterie Baribeau.

Photo : Radio-Canada / Jean-Marc Belzile

Ils craignent pour leur sécurité

Des policiers circulaient à pied dans le centre-ville lors de notre visite, réclamée par plusieurs citoyens lundi soir lors de la séance du conseil municipal ainsi que par les commerçants rencontrés. En effet, beaucoup craignent pour leur sécurité, celle de leurs employés et de leurs clients.

C’est une angoisse à vivre quand on vient travailler ; où vais-je? J’ai demandé la permission à deux entreprises voisines de voyager et de ne pas avoir à traverser le parc, mais on nous crie toujours dessus pour de l’argent, des cigarettes. C’est constantsoutient Josée Audet.

J’ai déjà eu des employés qui sont entrés dans l’entreprise en pleurant parce qu’ils étaient dans leur véhicule et qu’on les frappait à la fenêtre, qu’on leur demandait de l’argent et que souvent les gens étaient intoxiqués. Alors ça leur fait peurajoute Geneviève Blais.

Un policier intervient auprès d'une femme dans un parc du centre-ville de Val-d'Or.

Un policier intervient auprès d’une femme dans un parc du centre-ville de Val-d’Or.

Photo : Radio-Canada / Mélanie Picard

Des locaux vides, des mots pour qualifier

Certains locaux de la 3e Avenue sont vides depuis plusieurs semaines maintenant. Les commerçants craignent que les événements des derniers jours n’incitent les consommateurs à ne plus se déplacer vers le centre-ville.

Line Bizier, présidente du Regroupement des gens d’affaires du centre-ville de Val-d’Or, estime cependant qu’il faut nuancer les propos qui ont notamment carte blanche sur les réseaux sociaux.

Les avis sont partagés à ce sujet. En tant que commerçants du centre-ville, nous devons être prudents, car si nous faisons peur sur les réseaux sociaux, plus personne ne viendra au centre-ville. Mais en même temps, oui, il y a un problèmea exprimé Mme Bizier dans l’émission Ça vaut le retour.

Une autre histoire

Pour sa part, Jade Cossette, employée à la boutique écoresponsable AKI Épicerie, apporte une autre histoire. Sans nier le problème, elle estime que certaines histoires circulant sur les réseaux sociaux ont explosé.

Je suis au centre-ville tous les jours, je me promène et il est très rare que des événements se produisent. Ce n’est pas ce que je vois du centre-ville. Oui, parfois je vois des gens itinérants ou on me demande de l’argent, mais c’est toujours poli, soulignait Mme Cossette dans l’émission Ça vaut le retour. Plusieurs policiers sont vus patrouiller dans des véhicules ou à pied. Il y a aussi un poste de police communautaire très proche du centre-ville. La situation est toujours bien gérée. Bien sûr, les choses peuvent être améliorées, mais je trouve parfois un peu exagéré ce qui se dit sur les réseaux sociaux.fait-elle remarquer.

Jade Cossette veut voir plus de monde au centre-ville de Val-d’Or et ne plus avoir peur. Plus il y aura de gens qui se promèneront au centre-ville, plus il y aura d’yeux et de gens pour nous s’il nous arrive quelque chose. Je comprends qu’il y ait peut-être un peu peur, mais il faut vraiment que les gens viennentdit-elle en rappelant que plusieurs activités se tiendront cet été sur la 3e Avenue justement dans le but de revitaliser le centre-ville.

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Jewel Beaujolie

I am a fashion designer in the past and I currently write in the fields of fashion, cosmetics, body care and women in general. I am interested in family matters and everything related to maternal, child and family health.
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