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Vinyles rares, disques d’or… Ce rockeur et collectionneur met en vente ses trésors

Vinyles rares, disques d’or… Ce rockeur et collectionneur met en vente ses trésors

Il a été immergé dans la musique toute sa vie. Aujourd’hui âgé de 77 ans, Antoine Doinel, alias Rockin’Ronnie, est tour à tour DJ, animateur radio, chroniqueur musical et disquaire, gérant depuis plus de dix ans une boutique bien connue des fans du ZIC à Rennes. Mais tout au long de sa carrière, au cours de laquelle il a fait découvrir le punk, le dub, la cold wave et le ska à une jeunesse rennaise avide de sons nouveaux, Rockin’Ronnie fut aussi et avant tout un collectionneur.

Une passion dévorante pour les vinyles qui remonte au début des années 1960 lorsque le jeune rockeur était à l’affût pour dénicher les 45 tours de ses idoles, Gene Vincent et Elvis en tête. Depuis, Rockin’Ronnie n’a cessé de chiner les disques rares, accumulant au fil du temps une impressionnante collection de dizaines de milliers de vinyles et d’objets musicaux. « Et je ne compte pas toutes les cochonneries là-dedans », sourit-il, en référence à tous les disques pourris et sans valeur qui encombrent ses cartons.

« Transmettre ses pépites aux plus jeunes »

Sans le sou à la fin des années 1990 avant de refaire sa vie chez une baronne dans un château, le collectionneur a décidé il y a quelques mois de vendre sa collection aux enchères et de « transmettre aux plus jeunes » tous ses trésors.

La première vente aura lieu ce lundi 29 avril à l’hôtel Rennes Enchères et du 30 avril au 11 mai sur le site Interéchés. Un premier lot comprenant 164 disques, tous vendus à l’unité, avec quelques pièces uniques dans le lot comme des disques d’or de Pascal Obispo ou des Smashing Pumpkins, un mini disque 33 tours de poche de Jimi Hendrix, un disque 33 tours des Beatles très recherché par des collectionneurs ou le premier disque autoproduit du Marquis de Sade.

« Il n’y a que des choses rares, mais j’en ai encore plein d’autres », assure-t-il. En cas de succès, Rennes Enchères compte réitérer l’expérience dans les prochains mois avec d’autres ventes de vinyles. Avec l’idée « de coller à l’ADN de cette ville qui est liée à la musique », selon sa directrice, Carole Jézéquel.

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