Ils ont fui les bombardements israéliens au Sud-Liban… et sont morts dans une frappe sans précédent contre un immeuble à Aïto, dans la région de Zghorta, au Nord. Douze femmes, neuf hommes et deux enfants, d’Aïtaroun (Bint Jbeil) ont été tués lundi dans un raid de l’armée israélienne qui a touché vers 14 heures une maison dans laquelle ils s’étaient réfugiés sur l’autoroute reliant Zghorta à Ehden. Une 24e victime a été retrouvée mardi matin à l’intérieur de sa voiture, à proximité du bâtiment, écrasée par la force de l’explosion de la roquette et recouverte d’un tas de gravats, selon notre correspondant Michel Hallak. Les recherches se poursuivent sur le lieu de la frappe.
La commune d’Aïtaroun a déploré ce matin ses 23 victimes: Hussein Mohammad Hijazi, Sanaa Abdelkarim Marmar, Ali Hussein Hijazi, Jana Kamel Kassem, la petite fille Hélène Ali Hijazi, Fouad Hussein Hijazi, Abbas Hussein Hijazi, Alaa Hussein Hijazi, Ruqia Hussein Issa, Sakana Ali Hijazi, Ali Hassan Hijazi, Mohammad Hassan Hijazi, Abbas Hassan Hijazi, Soraya Ali Awada, Leila Hussein Hijazi, Mariam Hussein Hijazi, Amal Mohammad Hijazi, Ahlam Ali Mrad, Dalal Ali Mrad, Ahmad Ali Fakih, Manal Naji Hamad, Salma Mohammad Abdel Monheim et Najia Mahmoud Hamad. L’identité de la 24e victime n’a pas encore été dévoilée.
L’ONU a demandé une enquête « rapide, indépendante et approfondie » sur cette frappe meurtrière. « Ce que nous entendons, c’est que parmi les 22 personnes tuées, il y avait 12 femmes et deux enfants », a déclaré Jeremy Laurence, porte-parole du bureau des droits de l’homme de l’ONU, lors d’un point de presse à Genève, en réponse à une question sur l’attentat de lundi. grève à Aïto. « Nous comprenons que c’est un immeuble résidentiel de quatre étages qui a été touché. Compte tenu de ces facteurs, nous avons de réelles inquiétudes concernant le droit international humanitaire, c’est-à-dire les lois de la guerre et les principes de distinction, de proportionnalité et de proportionnalité », a-t-il déclaré. a déclaré, appelant à une enquête sur l’incident, a poursuivi l’agence.
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Selon notre correspondant au Liban Nord Michel Hallak, 28 personnes déplacées du Sud Liban vivaient dans le bâtiment touché lundi. Le bâtiment de deux étages appartenant à une personne de la famille Alwan a été entièrement détruit par la grève. Les victimes ont été transportées vers les hôpitaux de Tripoli et de Zghorta. Trois dépouilles mortelles ont été envoyées lundi soir à l’hôpital Notre-Dame de Zghorta pour y subir des analyses ADN, alors que le bilan de la frappe faisait alors état de 22 morts. Les résultats des examens restent inconnus pour le moment.
Selon le ministère de la Santé, 2 309 personnes ont été tuées au Liban et 10 782 autres blessées depuis le début de la guerre entre le Hezbollah et Israël, le 8 octobre 2023.
Ils ont fui les bombardements israéliens au Sud-Liban… et sont morts dans une frappe sans précédent contre un immeuble à Aïto, dans la région de Zghorta, au Nord. Douze femmes, neuf hommes et deux enfants, d’Aïtaroun (Bint Jbeil) ont été tués lundi dans un raid de l’armée israélienne qui a touché vers 14 heures une maison dans laquelle ils s’étaient réfugiés…