Il est assez rare en termes de procès pour le terrorisme aux assises à déclarer: la cour spéciale des mineurs de Paris acquittée, vendredi 11 avril, l’un des six hommes a tenté d’avoir des attaques d’attaques fomentées dans une bouche de boucher halal à Brest (Finistère), où ils se rencontraient. Marwan Tahmed, qui a passé plus de cinq ans en détention pré-provenante, était de trouver la liberté le même soir.
Les cinq autres accusés, déjà détenus, retournent en prison. Les condamnations prononcées s’étendent sur sept ans de prison, pour Mehdi (le prénom a été modifié), un mineur au moment des faits, fin 2019, en 2020, vingt ans d’emprisonnement avec les deux tiers de la sécurité pour Mohamad Darwis enfants. Le tribunal a également prononcé contre lui une dernière interdiction du territoire français après sa peine de prison.
Les trois autres accusés ont été condamnés à des peines assez similaires, variant de neuf à onze ans d’emprisonnement, accompagnées de deux tiers de la sécurité pour deux d’entre eux et d’un suivi socio-judiciaire de trois à cinq ans pour tous. Ce sont des peines plus proches de celles données par une cour correctionnelle – de dix ans maximum – et qui renforcent l’impression d’un procès à deux vitesses avec, d’une part, Mohamad Darwish, au passé du djihadiste endurci, et d’autre part, des individus certainement radicalisés mais très peu avancés dans leurs recherches d’armes ou de leurs attaques.
Cette difficulté à caractériser les faits présumés ressentis dans l’acte d’accusation des deux avocats généraux des poursuites anti-terroristes nationales, pleine de références à d’autres procès et autres djihadistes, comme si les Blancs devaient être remplis d’une enquête et d’une enquête quelque peu incomplètes. Les débats ont été animés et ouverts: tout le mérite revient au tribunal, présidé par Charles-andor Fogarassy, qui a décidé d’abord de soulever la caméra, malgré la présence de Mehdi, un mineur au moment des faits, puis de distribuer à la défense la copie des travaux de la 1500 heures des enregistrements apportés par la police de la balade de Wahid Bouraya, a condamné à Eleven.
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