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Vingt ans de prison pour la grand-mère qui a tenté de tuer ses petits-enfants et son compagnon

Vingt ans de prison pour la grand-mère qui a tenté de tuer ses petits-enfants et son compagnon

La cour d’assises des Landes a déclaré Marie-France L. coupable de tentative de triple meurtre. En avril 2021, elle administre des médicaments à ses petits-enfants et à son compagnon, puis met le feu à sa maison. Elle a été condamnée à vingt ans de prison.

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Au terme de quatre jours de procès devant la cour d’assises des Landes, Marie-France L. a été condamnée à une lourde peine, jeudi 3 octobre, par la cour d’assises des Landes.
Elle a donc été reconnue coupable d’une triple tentative d’assassinat. En avril 2021, cette grand-mère, alors âgée de 59 ans, administrait Temesta à ses deux petits-fils, ainsi qu’à son compagnon, en cachant les comprimés dans leurs repas. Elle a ensuite versé de l’essence dans sa maison d’Habas dans les Landes, avant d’y mettre le feu.

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A l’annonce de ce verdict, les filles des accusés ont fondu en larmes. La mère des deux petits garçons, gravement intoxiquée par l’incendie, avait déjà exprimé au tribunal sa tension entre son besoin de protéger ses garçons et sa loyauté envers sa mère.

Quelques heures plus tôt, le procureur général avait requis vingt-cinq ans d’emprisonnement, avec une période de sûreté de douze ans. Les jurés se sont donc montrés plus indulgents, combinant la peine de prison avec une obligation de soins de cinq ans.

« Cette famille a pris note des remords exprimés. Ils ont également pris note du chemin qu’elle a parcouru depuis la commission des faits. » a déclaré Me Sargardoytho, avocat de l’accusé, selon qui l’appel « n’est pas une option prioritaire.

« Vingt ans sont prononcés. Nous savons que grâce à son excellent comportement en détention, grâce aux dispositions de la loi sur la libération conditionnelle des personnes qui atteignent 70 ans de prison, nous avons de sérieuses raisons de croire que d’ici quelques années elle pourra obtenir une aménagement de la peine en fonction de« , a poursuivi l’avocat.

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Lors des plaidoiries, Me Frédéric Dutin, avocat de l’ex-conjointe de l’accusé, a qualifié Marie-France L. de «diablesse d’Habas« . Un terme qui a laissé des traces, et qu’il a justifié : « lLe diable est l’enfer, les flammes et la fumée. Le plan de l’accusée était de détruire ses petits-enfants et l’homme avec qui elle partageait sa vie par les flammes et la fumée.il a souligné.

Marie-France L. a reconnu les faits dès l’ouverture du procès, assurant qu’il s’agissait d’un « geste désespéré« . Me Dutin a regretté de n’avoir obtenu que « réponses partielles » sur les motivations.

« Elle nous refuse la vérité sur ce qui a dicté son actiona ajouté Me Gachie, avocat de la fille de Marie-France L, qui est également la mère des deux enfants victimes. La seule qui a la vérité, c’est elle, elle l’a au plus profond de son cœur et elle ne la révèle pas.

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