vingt ans après le lancement du dépistage dans toute la France, moins d'une femme sur deux âgée de 50 à 74 ans y participe
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vingt ans après le lancement du dépistage dans toute la France, moins d’une femme sur deux âgée de 50 à 74 ans y participe

La France stagne autour de 50 % de participation à ce dépistage national, loin de l’objectif européen d’au moins 70 %.

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Un dépistage du cancer du sein, aux Pays-Bas, le 20 novembre 2023. (ROBIN VAN LONKHUIJSEN / ANP MAG / AFP)

Des chiffres encore insuffisants. Vingt ans après le lancement du dépistage organisé du cancer du sein dans toute la France, moins d’une femme sur deux âgée de 50 à 74 ans y participe, selon un bilan publié mardi 15 octobre par Santé publique France. La France stagne autour de 50 % de participation à ce dépistage national, loin de l’objectif européen d’au moins 70 %.

Généralisé en France en 2004, ce programme s’accompagne d’invitations envoyées tous les deux ans pour réaliser des examens, pris en charge à 100% par l’assurance maladie, et pour dépister un éventuel cancer du sein, le plus fréquent chez la femme. et le plus meurtrier. Il permet un examen clinique des seins et une mammographie, suivis d’une seconde lecture par un expert si la première est normale ou d’un bilan diagnostique en cas d’image suspecte.

« Après avoir augmenté jusqu’en 2011-2012 pour atteindre un sommet à 52,3 %, la participation au programme de dépistage a diminué progressivement, pour toutes les tranches d’âge et dans toutes les régions »observe Santé publique France. En 2022-2023, la participation s’est établie à 46,5%, soit un taux inférieur à celui de 2021-2022, note l’organisme.

« La baisse de l’offre de sénologie (spécialité qui étudie les maladies du sein)« ce qui compliquait la prise de rendez-vous et allongeait les délais, mais aussi « la polémique récurrente autour de l’efficacité de ce dépistage peut expliquer en partie ce constat »selon le rapport de Santé publique France. À partir de 2020, la crise du Covid a également affecté la participation aux dépistages, avec un rythme d’envoi des convocations perturbé et des délais de rendez-vous et d’examens allongés. « Il est probable que les conséquences des perturbations dues au Covid-19 auront également un impact sur la participation en 2024 »prévient l’organisation.

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