L’acteur qui joue dans le film Jouer avec le feu» était l’invité du journaliste dans « 20h30 dimanche » ce 19 janvier. Mais ce n’était visiblement pas de bon ton d’aborder tous les sujets.
Vincent Lindon était, ce 19 janvier, l’invité du journaliste Laurent Delahousse dans son format « L’interview » diffusé dans « 20h30 dimanche » sur France 2. Le soir, autour d’un verre de vin rouge, les deux hommes se sont rencontrés. . retrouvé attablé dans un bistrot parisien. Ce cadre informel est particulièrement propice aux confidences.
Et si Laurent Delahousse interroge l’acteur de 65 ans sur sa façon de vivre, de manière décuplée, les joies et les peines, sur son parcours et ses distinctions dans le monde du cinéma, il choisit aussi d’aborder l’engagement de Vincent Lindon. « Vous avez cette dimension d’acteur, par vos choix parfois par vos discours, engagé politiquement. Aimez-vous les politiciens?» demande le présentateur de France 2. Question à laquelle l’acteur français répond au passé. « Je les aimais et je les admirais. Dans le passé « il décide.
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Après que son intervieweur lui ait demandé de clarifier ses pensées en partageant des noms, Vincent Lindon s’est immédiatement tu. « Non, nous n’allons pas commencer. Je ne veux pas du tout entrer dans les détails. Cela ne m’intéresse pas du tout. »rétorque-t-il sèchement. Et pour continuer : «Je suis très franc. Là, je dois mettre quatre cerveaux en action pour savoir ce que je peux dire et ce que je ne dois pas dire. Cela va me fatiguer et je ne veux pas.
Laurent Delahousse tente alors le tout en listant une série d’hommes politiques. « Descartes, Chirac, Bayrou, Hollande… On n’en parle pas justement ? Ne revient-on pas à l’actualité actuelle ? Cela ne vous intéresse pas vraiment, je comprends.dit-il avant d’être interrompu par son invité. « Là, je reconnais le fantastique journaliste, qui à travers une phrase dans laquelle il injure, parvient à attendre une réponse de la personne d’en face. (…) Mais là, ça ne donne pas envie »raccourci Vincent Lindon. Quelque peu interloqué par tant de fermeté, le journaliste propose alors de payer l’addition et de poursuivre l’entretien dans un autre cadre, à l’hôpital de la Pitié Salpêtrière, pour évoquer l’un des rêves de l’acteur : devenir médecin.