Les forces de droite au Parlement européen sont-elles à l’aube d’une grande refonte ? Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a annoncé le 30 juin, selon l’AFP, vouloir former un nouveau groupe parlementaire européen, qui comprendrait notamment le parti autrichien anti-immigration FPÖ et le mouvement de l’ancien chef du gouvernement tchèque Andrej Babis.
« Nous prenons l’initiative de lancer cette nouvelle plateforme », a déclaré le chef du gouvernement conservateur, lors d’une conférence de presse conjointe avec Andrej Babis et Herbert Kickl, le leader du FPÖ. Ce nouveau syndicat, baptisé « Patriotes pour l’Europe », a notamment pour missions de lutter contre l’immigration clandestine et de défendre la famille traditionnelle.
Saluant cette annonce, le chef du FPÖ, arrivé en tête des partis autrichiens lors des dernières élections européennes, a promis « une ère de liberté, de souveraineté, de paix, de prospérité et de valeurs » pour l’Europe.
Pour être formellement reconnue comme groupe au Parlement européen, cette alliance devra inclure des formations appartenant à quatre autres pays.
Lundi dernier, lors de sa visite à Rome pour rencontrer le président du Conseil italien Giorgia Meloni, Viktor Orban n’a pas réussi à conclure un accord pour réunir les principaux partis politiques européens de la droite nationale. Ceux-ci sont actuellement divisés entre le groupe ECR (Conservateurs et réformistes européens) dirigé par Meloni et le groupe ID (Identité et démocratie), qui comprend le Rassemblement national français.
