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« Vidéos insupportables » au procès pour viol de Mazan mais diffusion « nécessaire », répond l’avocat de Gisèle Pelicot

Le tribunal correctionnel du Vaucluse a finalement décidé d’autoriser la diffusion de vidéos et de photos lors des débats en présence de la presse et du public. Neuf premières vidéos ont été diffusées vendredi. Certaines personnes ont quitté la pièce.

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Maître Stéphane Babonneau, avocat de Gisèle Pelicot, 17 septembre 2024. (DAUPHIN PHILIPPE/MAXPPP)

Le visionnage des premières vidéos du procès pour viol de Mazan, vendredi 4 octobre, a été « un moment très difficile, car ce sont des vidéos insupportables »rapporte samedi sur franceinfo Stéphane Babonneau, avocat de Gisèle Pelicot. Le président du tribunal correctionnel du Vaucluse a finalement décidé d’autoriser la diffusion de vidéos et de photos en présence du public et de la presse, au 22ème jour du procès, précisant qu’elle ne sera pas systématique mais seulement lorsqu’elle sera nécessaire au bon déroulement du procès. manifestation de la vérité.

Alors qu’Olivier Lantelme, l’un des avocats de la défense, a dénoncé « images puantes » sur France Bleu Vaucluse, Stéphane Babonneau estime que leur diffusion est « nécessaire ». A l’indignation de Me Olivier Lantelme, qui affirme un « risque de dérapage qui ne va pas dans le sens de ce que la justice doit rester : digne », L’avocat de Gisèle Pelicot répond qu’il s’agit d’un « procès historique qui dépasse largement nos frontières ».

Selon le journaliste de franceinfo présent au procès, ces vidéos montrent « sept hommes qui s’affairent autour du corps inerte de Gisèle Pelicot qui dort du début à la fin, qui ronfle ». Neuf premières vidéos ont été diffusées devant une salle d’audience qui retenait son souffle, sans changer les accusés concernés qui ont presque tous soutenu qu’ils pensaient participer à une « scénario » libertin.

Au contraire, « ça change tout, selon Stéphane Babonneau. La veille, l’accusé affirmait qu’on peut agir et violer une femme endormie sous la contrainte d’un autre homme.les photos « démontrer » au contraire, dit l’avocat. Dans la salle d’audience, l’ex-mari, Dominique Pelicot, a déclaré : « J’ai honte »la tête dans les mains.

Une nouvelle marche blanche en soutien à Gisèle Pelicot est organisée à Mazan le samedi 5 octobre après-midi. « Elle estime que cela lui donne la responsabilité de défendre les victimes d’agressions sexuelles et de viols »explique son avocat. L’audience reprendra lundi au tribunal correctionnel du Vaucluse.

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