VIDÉO. Violences au Kenya : "Je n'y vois même plus !", la demi-sœur de Barack Obama aspergée de gaz lacrymogènes en pleine interview
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VIDÉO. Violences au Kenya : « Je n’y vois même plus ! », la demi-sœur de Barack Obama aspergée de gaz lacrymogènes en pleine interview

VIDÉO.  Violences au Kenya : « Je n’y vois même plus ! », la demi-sœur de Barack Obama aspergée de gaz lacrymogènes en pleine interview

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En pleine manifestation antigouvernementale au Kenya, alors qu’elle accordait une interview à CNN, Auma Obama, demi-sœur de l’ancien président américain Barack Obama, a été aspergée de gaz lacrymogène.

La demi-soeur de l’ancien président américain Barack Obama, Auma Obama, a été aspergée de gaz lacrymogène au milieu d’une interview avec CNN, alors qu’elle participait à une manifestation anti-gouvernementale.

Le Kenya, un pays d’Afrique de l’Est d’environ 52 millions d’habitants, est aux prises avec un mouvement de protestation sans précédent mené par des jeunes qui a balayé le pays en moins de deux semaines. Lancée sur les réseaux sociaux peu après la présentation du budget 2024-25 au Parlement le 13 juin, la manifestation appelait à la suppression des nouvelles taxes prévues – notamment une TVA de 16 % sur le pain et une taxe annuelle de 2,5 % sur les véhicules privés.

« Je ne vois même plus. »

Dans les images relayées par CNN sur les réseaux sociaux, on peut voir Auma Obama répondre aux questions de la presse avant de s’interrompre et de se mettre à tousser. « Je ne vois même plus. Ils sont aspergés de gaz lacrymogènes», crie-t-elle avant de s’agenouiller. « Les jeunes Kenyans manifestent pour leurs droits. Ils manifestent avec des drapeaux et des banderoles », a-t-elle déclaré plus tôt.

Avant cette troisième journée de protestation ce mardi, la mobilisation a été marquée par la mort de deux personnes à Nairobi. Plusieurs dizaines d’autres personnes ont été blessées par la police, qui a également procédé à des centaines d’arrestations. Amnesty et l’ONG KHRC ont accusé les autorités d’avoir kidnappé des militants. La porte-parole de la police, Resila Onyango, n’a pas répondu aux sollicitations de l’AFP concernant ces accusations.

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