VIDÉO. «Un dispositif acoustique de grande portée » : une arme russe derrière le mal qui touche des diplomates américains ?
« Les gens ne comprennent pas ce que ce type de lésion cérébrale peut vous faire », racontait en 2021 à la chaîne américaine CNBC Tina Onufer, victime du « syndrome de La Havane ». Migraines, vertiges, nausées, problèmes de vision… Tous ces symptômes ont été décrites depuis plusieurs années par des centaines de diplomates américains à travers le monde, sans que l’origine de cette mystérieuse maladie soit trouvée.
Mais selon une enquête médiatique internationale publiée le 1er avril, ces agents pourraient avoir été la cible d’une arme sonique utilisée par les services secrets russes. L’enquête montre que des espions russes se trouvaient à chaque fois à proximité des diplomates lorsque ceux-ci affirmaient avoir été atteints du syndrome de La Havane.
« Un appareil à ultrasons longue portée »
« De nombreuses hypothèses sur ces cas ont été envisagées au départ », explique James Giordano, professeur de neurologie et de biochimie à l’université de Georgetown (Washington) et consultant scientifique lors de la première enquête sur le syndrome de La Havane en 2017.
« La possibilité d’une exposition à un produit chimique, un microbe, un champignon parasite… Mais toutes ces hypothèses ont été réfutées. Ces symptômes pourraient donc avoir été provoqués par un appareil acoustique ou ultrasonore à longue portée », explique le professeur.
Le renseignement américain, de son côté, a toujours considéré officiellement comme « très improbable » qu’une puissance étrangère ou une arme soit à l’origine de cette étrange maladie. Regardez notre vidéo en haut de l’article.
